L’objet de l’association créée il y a quelques jours et présidée par Alain Roy est clair : « La protection et la défense des intérêts des commerçants et fournisseurs demeurant impayés dans le cadre de l’organisation de l’événement dénommé ».
Le 25 janvier dernier, Jean-Louis Fousseret avait annoncé qu’il n’y aura pas de seconde édition de Sonorama, qualifiant l’évènement de « froid, désincarné, élitiste».
Le maire avait précisé que les fournisseurs non payés devaient impérativement déclarer leurs créances au tribunal de commerce de Paris et que la Ville n’avait « rien à se reprocher juridiquement et judiciairement ».
Reste que c’est la municipalité, via son adjoint à la Culture, qui a fait venir Orphaz et Troisième Pôle à Besançon pour une manifestation qui a foiré sur tous les plans.
Sonarama, qui a remplacé non sans polémiques Musiques de Rue, a bénéficié de 835 000 € de subventions. 370 000 € émanant de la Ville, 220 000 € du Casino de Besançon, 160 000 € du Grand Besançon, 50 000 € de la Région (dont seulement 25 000 € versés à ce jour) et 35 000 € de Kéolis.
Le festival était présenté comme « un panorama sonore où s’entrechoquent arts de la rue, musiques électroniques, arts contemporains, sonores et numériques ». Au final, peu de Bisontins avaient adhéré.