« Orphaz et Troisième Pôle se sont vu attribuer le marché de Sonorama dans le cadre d’un groupement dont Troisième Pôle était le mandataire. Les sommes prévues au marché et réglées par le groupement de commande (Ville, CAGB, STTM) ont été perçues par Troisième Pôle qui en a reversé une partie à Orphaz (environ 70%).
Les sommes ainsi reversées à Orphaz ont été intégralement utilisées pour régler des fournisseurs et les intermittents intervenus sur Sonorama. Orphaz et Troisième Pôle auraient normalement dû assumer ensemble et partager le déficit lié à l’organisation de la première édition du festival. En conséquence, au mois de décembre, Orphaz a proposé, en présence de la commune de Besançon, une solution globale en ce sens qui aurait permis de régler l’ensemble des fournisseurs locaux et nationaux intervenus sur Sonorama.
Cette proposition a été rejetée par Troisième Pôle qui a refusé d’assumer ses responsabilités et de prendre en charge sa part du déficit. Ce refus de Troisième Pôle a malheureusement contraint Orphaz à solliciter l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire ainsi que la loi l’y obligeait. Orphaz n’a pas été informée par la mairie de sa décision d’interrompre Sonorama et n’a reçu aucun courrier en ce sens. Orphaz ne peut donc pas commenter cette décision.»