Coupe de France : FCSM (N1) - Lorient (L1) : 2-1
Ce n’est pas mentir que de dire que le FCSM aura dominé une grande partie des débats lors de cette rencontre malgré les deux divisions d’écart entre les deux formations. Une différence de niveau qui ne s’est d’ailleurs jamais vue sur le terrain. "Un départ rêvé" pour Oswald Tanchot ravi de débuter l’année sur une qualification en 16e de finale de coupe de France.
Le coach sochalien a pu compter sur une équipe engagée et sur des joueurs comme Fatar, Zohi ou encore Daho très important dans la récupération des ballons. Pourtant, malgré une entame de match à l’avantage des Sochaliens, Lorient, plus discret n’a pas manqué sa seule véritable occasion d’ouvrir le score.
À la 33e minute de jeu, Marengo, laissé un peu trop libre par la défense sochalienne, débordait côté gauche et servait parfaitement en retrait Pelon dans la surface. Le défenseur lorientais n’a eu qu’à ajuster tranquillement sa frappe pour tromper Patouillet et permettre à son équipe de mener 1-0 à la demi-heure de jeu. "On est mené sévèrement, malgré tout, sur une ouverture du score qui sanctionne une inattention de notre part" a analysé le coach sochalien en conférence de presse d’après-match.
La réaction sochalienne ne s’est cependant pas fait pas attendre. Quelques minutes plus tard, Daho tentait sa chance côté gauche mais sa frappe était finalement repoussée. Par la suite, la frappe de Michel pleine axe n’était pas suffisamment bien placée pour inquiéter Gomis.
"Je vais être francs avec vous, j'ai eu un début de larme, vraiment, j'ai été très émus ce soir et je le suis encore" Oswald Tanchot - coach du FCSM.
Trouvé dans la profondeur à la 42e, Michel, encore lui, se retrouvait face au gardien et manquait son duel. Le portier breton repoussait la frappe à bout portant de l’attaquant et fermait la porte à l’égalisation sochalienne avant la mi-temps.
Au retour des vestiaires, le FCSM ne perdait pas en intensité mais à trop vouloir bien faire, les Sochaliens laissaient finalement passer beaucoup trop d’occasions à l’image de Fatar. À la 52e puis à la 61e l’attaquant ratait une égalisation qui lui tendait les bras. C’est finalement Daho qui allait faire sauter le verrou breton à la 68e minute de jeu et permettre aux supporters de Bonal d’exulter (1-1).
Dans un fin de match haletante, Macalou débordait côté gauche et était gêné dans la surface. L’arbitre désignait immédiatement le point de pénalty et offrait une ultime chance aux Sochaliens de s’adjuger la rencontre. Sans trembler, Macalou se faisait justice lui-même en transformant le pénalty d'une frappe surpuissante dans le temps additionnel et en offrant la victoire à son équipe.
Une victoire et une qualification en 16e de finale devant près de 13.000 supporters qui vient confirmer la bonne dynamique actuelle du FC Sochaux-Montbéliard.
"Cette saison quoiqu’il arrive elle sera exceptionnelle (…) si en plus on peut y ajouter un petit parcours en coupe et une bonne saison en championnat tant mieux" Oswald Tanchot - coach du FCSM.