La région s'apprête à accueillir une étape de la Coupe du monde de combiné nordique hommes du 20 au 22 janvier à Chaux-Neuve (Doubs) puis une étape de la Coupe du monde de ski de fond aux Rousses (Jura) du 27 au 29 janvier.
Dans ce massif de basse altitude, les organisateurs s'appuient sur les deux sites sur la technique du "snowfarming", de la neige stockée depuis l'hiver précédent à l'abri sous une couche de sciure.
"On garde environ 8.000 mètres cubes de neige sur 10.000 qui permettent de préparer une bonne partie de la piste", a expliqué lors d'un point presse Nicolas Michaud, directeur du stade Jason Lamy-Chappuis des Tuffes, dans la station des Rousses, qui fonctionne ainsi depuis 2009.
Des lacs artificiels pour alimenter les canons à neige
"La zone de conservation est située à l'intérieur du site, donc nous n'avons pas besoin de déplacer la neige", a-t-il souligné suite aux critiques reçues par la station du Grand-Bornand (Haute-Savoie), organisatrice d'une Coupe du monde de biathlon cette semaine, épinglée pour avoir acheminé par camion de la neige conservée à quelques kilomètres du site de compétition.
En complément, les organisateurs s'appuient sur vingt canons à neige aux Rousses et une dizaine à Chaux-Neuve. "Avec ces deux derniers jours de froid, la piste est déjà prête. On a fait de belles quantités de neige, nous permettant une période de production courte. On a déjà stoppé certains canons ce matin", a ajouté M. Michaud.
"Nous avons des lacs artificiels sur les deux sites. On ne prélève pas (l'eau pour les canons) dans les nappes, ni dans les ruisseaux, ce sont uniquement des eaux de drainage du site", a-t-il précisé.
(AFP)