"L'ouverture des stations en Suisse - couplée avec l'ouverture des restaurants dès le 10 décembre - est extrêmement problématique et va jouer le rôle d'un aspirateur à clientèle", met en garde CCI France dans un communiqué.
"Le fait de fermer les remontées mécaniques va inciter les amateurs à d'autres pratiques : ski de randonnée, raquettes, dans des conditions d'entraînement et de sécurité pas toujours avérées pouvant générer une accidentologie qu'il va falloir prendre en charge", selon les CCI.
Elles assurent que les professionnels de la montagne ont pris "les dispositions sanitaires les plus efficaces et les plus strictes".
Une "ouverture trop tardive pourrait être fatale aux nombreuses petites et moyennes stations fragilisées par le réchauffement climatique", avertit l'organisation.
"Nous recevons en ce moment de véritables appels de détresse", affirme Philippe Guérand, président de la CCI Auvergne-Rhône-Alpes, cité dans le communiqué.
"Le réseau des CCI a alerté le gouvernement sur le décalage entre l'esprit des discussions préalables qui ont eu lieu avec le monde de la montagne et les décisions finales qui ont été prises", déclare pour sa part François Xavier Brunet, représentant de CCI France au comité interministériel du tourisme et président de la CCI des Hautes-Pyrénées.