Les plaignants sont deux jeunes hommes et quatre jeunes filles, âgées de 17 à 18 ans, qui se trouvaient au Fimu a indiqué la procureure de la République de Belfort, Jessica Vonderscher. "On a des signes de piqûres, comme on a pu en connaître sur d'autres festivals ou d'autres soirées", a-t-elle expliqué, confirmant une information du quotidien régional L'Est Républicain.
Seules "trois personnes sont passées par les urgences de l'hôpital dans la nuit de samedi à dimanche pour des tests afin de déterminer si un produit leur a été injecté et, si c'est le cas, quel type de substance", a poursuivi Jessica Vonderscher. Les trois autres personnes ont également été orientées vers l'hôpital pour des tests mais ne s'y sont pas rendues pour l'instant, a ajouté la magistrate. "L'intérêt, c'est qu'elles y aillent", a-t-elle insisté. Une enquête a été confiée à la police de Belfort, selon Jessica Vonderscher.
Une vague inexpliquée de piqûres a touché ces derniers mois des boîtes de nuit, des bars et des festivals à travers la France, avec des plaintes déposées de Lille à Béziers (Hérault) et de Lorient (Morbihan) à Strasbourg, en passant par Grenoble, Nancy, Lyon, Besançon, Valence.
(Avec AFP)