"Je m’interrogeais sur la privatisation d’Aéroports de Paris qui se ferait au profit de Vinci après l’abandon de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes", explique le sénateur dans un communiqué.
Il poursuit : "M. Xavier Huillard a fait référence à nos échanges en séance et a fustigé mes interventions en parlant de « n’importe quoi » et de « nouveau délire »."
Une intervention qui n'est pas restée sans réponse du sénateur qui indique: " Si j’ai un conseil à donner au PDG de Vinci, c’est de respecter les élus de la nation. Ce sont eux qui font les lois et un dirigeant d’entreprise se doit de respecter leurs avis et analyses même quand ceux-ci mettent en cause les rentes indues au détriment des usagers de la route et de l’intérêt général".
La question de la hausse du prix des autoroutes
Concernant le terme "délire" utilisé par le Xavier Huillard, Martial Bourquin précise que le "délire concerne plutôt les profits des autoroutes réalisés sur le dos des automobilistes et au détriment de l’État et de la trésorerie".
Selon le sénateur, le PDG devrait "annuler la hausse des prix des péages qui grèvent sensiblement les budgets des familles et qui sont supérieurs à l’inflation. Il y a des élus qui restent fidèles à des valeurs fondamentales et qui ne sont pas prêts à se ranger aux côtés des lobbies", conclut-il.