Le parquet de Besançon a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire pour « séquestration, violence, rébellion et outrage » après l'entrée en force d'une vingtaine d'étudiants au siège de l'université de Franche-Comté (voir nos articles ci-dessous).
Lors d'une conférence de presse, le directeur départemental de la sécurité publique, Benoit Desferet, a précisé que sur les 19 personnes placées en garde à vue, environ la moitié sont des étudiants et l'autre moitié sont issues des mouvements d'extrême gauche. 17 ont été relâchés ce mercredi 15 février 2017 dans l'après-midi. Deux autres sont toujours en garde à vue, notamment pour séquestration, rébellion et violences volontaires à l'encontre des membres du CA, d’un policier et d'un personnel de l’université qui avait tenté d'empêcher le groupe de rentrer. Ce dernier a été légèrement blessé à la main, a précisé la procureure de la République Edwige Roux-Morizot.
"Aucun membre du CA n'a réussi à sortir" a expliqué Benoit Desferet en précisant que la salle du conseil avait été barricadée de chaises. "Certaines personnes étaient choquées…" Six personnes ont actuellement déposé des plaintes au commissariat de Besançon. « De manière général on ne s'y prend pas comme ça quand on veut discuter tranquillement… », a réitéré la procureure de la République pour justifier l'intervention de la police.