En 1975, avec 73 % de natifs parmi ses résidents, la Bourgogne-Franche-Comté se situait au huitième rang des régions métropolitaines, loin derrière la Bretagne (87 %). En 45 ans, cette proportion de natifs a peu diminué dans la région, à l’image du Grand Est et des Hauts-de-France
Deux habitants sur dix sont nés dans une autre région et environ un sur dix à l’étranger (2018)
En 2018, 7 habitants de Bourgogne-Franche-Comté sur 10 sont natifs de la région. 23 % des habitants de la région sont originaires d’une autre région française.
Ces Bourguignons-Francs-Comtois d’adoption proviennent principalement des régions voisines. Ils sont 20 % à arriver d’Île-de-France, 15 % de chacune des régions Grand Est et Auvergne-Rhône-Alpes et 3 % du Centre-Val de Loire. Les Hauts-de-France, pourtant non limitrophes, sont la terre natale de 6 % des Bourguignons-Francs-Comtois d’adoption.
Les natifs de la région sont plus souvent des jeunes, des familles ou encore des ouvriers. En revanche, les habitants nés hors de la région sont plutôt des retraités et des cadres.
Ils sont davantage présents au sein des zones rurales. Dans celles-ci, 71 % des habitants sont nés en Bourgogne-Franche-Comté contre 65 % dans l’urbain.
"Par ailleurs, 9 % des habitants de Bourgogne-Franche-Comté sont nés à l’étranger. Cette proportion est inférieure à la moyenne nationale à 12%" note l'Insee Bourgogne-Franche-Comté dans son étude.
Il existe également de fortes disparités selon les départements. 78 % et 80 % des habitants du rural de Haute-Saône et du Doubs sont respectivement natifs de la région contre 58 % et 60 % des résidents du rural de la Nièvre et de l’Yonne. "Ces différences sont à relier, d’une part, à l’attractivité des territoires et leur capacité à retenir leur population de naissance, et d’autre part à la proximité avec des territoires limitrophes attractifs…"