Sénat : le groupe LREM garde son président Patriat mais change de nom

Le sénateur de Côte-d’Or François Patriat, proche d’Emmanuel Macron, a été réélu jeudi président du groupe LREM qui change de nom pour « marquer l’élargissement et le rassemblement de la majorité présidentielle au Sénat », a annoncé le groupe.

© D Poirier

Le groupe devient le Rassemblement des Démocrates, Progressistes et Indépendants (RDPI), selon un communiqué, précisant que ce changement de dénomination a été décidé "à l'unanimité".

Le groupe ainsi renommé revendique "24 sénateurs", soit un de plus qu'avant les élections sénatoriales de dimanche (10 sièges du groupe sur 23 étaient renouvelables). Les deux ministres Sébastien Lecornu et Jean-Baptiste Lemoyne élus dimanche figurent sur la photo postée par le groupe à l'issue de sa réunion, mais ils ne siègeront pas au Sénat tant qu'ils sont membres du gouvernement.

A 77 ans, François Patriat, qui a réussi à conserver son siège dimanche en Côte-d'Or au prix d'une campagne laborieuse, a été réélu président du groupe.

L'ancien socialiste était en compétition interne avec le sénateur de Paris et porte-parole du groupe LREM, Julien Bargeton. Changement de nom aussi à gauche: le groupe PS (Socialiste et Républicain) devient le groupe Socialiste, Ecologiste et Républicain.

"Cette évolution acte l'omniprésence de cette préoccupation dans les travaux et réflexions du groupe", précise le groupe dans un communiqué, deux jours après la création d'un huitième groupe au Sénat, le groupe Ecologiste, Solidarité et Territoires.

Jeudi a également été reconduit à la tête de son groupe Les Indépendants le sénateur de l'Allier Claude Malhuret. Ce groupe, composante de la majorité sénatoriale de droite avec LR et le groupe centriste, comptait jeudi 12 sénateurs, dont deux nouveaux élus Vanina Paoli-Gagin (Aube) et Pierre-Jean Verzelen (Aisne).

Mercredi soir, Jean-Claude Requier a été réélu président du groupe RDSE à majorité radicale, qui compte 15 sénateurs dont trois nouveaux élus, Bernard Fialaire (Rhône), Christian Bilhac (Hérault) et André Guiol (Var). Avec 14 sièges renouvelables sur 24 et la perte de deux élus écologistes qui ont rejoint le nouveau groupe vert, ce groupe historique a senti le vent du boulet. Il faut 10 élus pour constituer un groupe au Sénat.

(AFP)

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