"Savez-vous qui nous sommes ?" Quinze titulaires, deux préaffectés et trois personnels administratifs ont manifesté leur mécontentement contre le manque de moyen. Un agent du SPIP (service pénitentiaire d'insertion et de probation) est en charge d'une centaine de personnes sous main de justice (contrôle judiciaire, mise à l'épreuve, libération conditionnelle aménagement de peine). Beaucoup trop selon les syndicats CGT, CFDT, Interco Justice et snepap FSU qui réclament un vrai plan de renforcement des moyens pour tout "simplement faire notre métier" déclare une manifestante Nadine Ney.
Ils n'ont pas le droit de grève. Alors, pour manifester leur mécontentement durant cette semaine morte, les agents ne répondent ni au téléphone ni aux mails et ne reçoivent personne. " Un nouvel appel national du syndicat a été lancé du 6 au 10 juin 2016 pour renforcer le mouvement. Nous devons durcir nos actions, car nous ne sommes pas entendus (…) Dans ce climat social mauvais et difficile, il est important d'exprimer les dysfonctionnements au sein des structures qui deviennent impossibles à gérer…"