Une nouvelle fois, la colère et la lassitude se font ressentir du côté des établissements médico- sociaux privés et associatifs(foyer d'accueil médicalisé, les services de soins à domicile) qui ne sont pas logés à la même enseigne que les unités rattachées au côté sanitaire...
"Le Décret n° 2020-1152 du 19 septembre 2020, relatif la revalorisation salariale, suite au « Ségur de la santé », exclut tous les professionnels du secteur social et médico-social du secteur privé et associatif, hors EHPAD et plus de 40 000 agents de la Fonction publique Hospitalière issus des établissements sociaux, médico-sociaux et des Services de Soins infirmiers à Domicile (SSIAD) !", s'insurgent les syndicats ce mois de novembre.
Ils poursuivent : "Les oublié.e.s sont pourtant soumis.e.s à des prises en charge plus complexes, des conditions de travail dégradées, une perte de sens du travail, des logiques budgétaires et de contrôle social au détriment des besoins des personnes accompagnées et malgré cela, tous/toutes répondent à leurs missions de service public".
Ce que les syndicats demandent :
- Une revalorisation salariale à hauteur de 300 euros nets
- L’embauche de personnels qualifiés à la hauteur des besoins
- L’accès à des formations qualifiantes et l’embauche de jeunes en apprentissage,
- La Semaine à 32 h et la retraite à 60 ans,
- l’Amélioration de nos conditions de travail et le maintien de nos garanties collectives (statut, CCNT 66..)
- La reconnaissance du travail par le versement de l’intégralité de la prime "Covid" et "le rattrapage du Pouvoir d’Achat", un 13e mois dès le 31 décembre est demandé.