"Même si les équipes ont des états d'âme, elles se sont exécutées. Nous sommes dans un contrat de confiance avec les services de l'État. Nous avons apporté notre expertise, nous donnons notre avis. L'État a aussi une responsabilité. Demain, nous n'accepterions pas que l'État ne les ait pas prises par rapport à l'alimentation en eau potable", explique Philippe Alpy suite à la décision du préfet du Doubs de baisser les vannes de sorties du lac Saint-Point.
Cette initiative a été décidée pour "donner la priorité à l’alimentation en eau potable de la population", expliquait la préfecture dans un communiqué le 21 octobre dernier.
Le président précise toutefois qu'il "faut engager un changement majeur de comportement "...
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Une "grande solidarité"
Philippe Alpy évoque notamment une "grande solidarité" entre les communes : "Une quarantaine de communes, situées sur la chaîne du massif du Jura, sont lourdement impactées et sont alimentées par des camions", précise-t-il. Cette solidarité a été confirmée par Nicolas Regny, le directeur du cabinet du préfet, ce 24 octobre lors d'une conférence de presse où il expliquait que : "la situation est suivie de très près par les services de l’État » et que « nous ne sommes pas dans une bataille de l’eau ». Il a indiqué que « les communes sont dans un partage – celles qui ont de l’eau proposent d'en donner à celles qui en ont le moins – il y a une vraie solidarité».
Info +
34 collectivités sont alimentées par des camions-citernes d’eau potable. 38 autres ont une ressource peu suffisante. Quatre communes sont alimentées par des ressources exceptionnelles notamment par le pompage d’eau dans les lacs ou le Doubs.