La décision de justice concerne 11 adultes et 14 enfants, auxquels le préfet devra "indiquer (...) un lieu susceptible de les accueillir", selon le jugement, daté de ce lundi 2 octobre 2017 et auquel l'AFP a eu accès. La justice administrative impose aussi à la préfecture "d'enregistrer les demandes d'asile" de ces familles dans un délai de dix jours ouvrés et de "garantir l'accès" à des toilettes et des douches aux occupants du parking.
"Nous devrions voir mercredi soir" les premiers effets de cette décision, s'est félicité Bernard Nouyrigat, un représentant de la section de Mâcon de la Ligue des Droits de l'Homme, qui précise que les premiers migrants sont arrivés pendant l'été. Entre 30 et 60 personnes campent désormais sur le parking Monnier, non loin du centre-ville.
Le préfet de Saône-et-Loire avait notamment fait valoir, selon l'ordonnance du tribunal, que "les dispositifs d'hébergement d'urgence de la Saône-et-Loire sont saturés" et que "la hausse des arrivées de demandeurs d'asile a entraîné un allongement du délai de traitement des enregistrements des demandes d'asile".
La préfecture n'avait pas encore indiqué mardi soir si elle comptait faire appel de cette décision, confirmant simplement la réception du jugement.
(Avec AFP)