"Garantir des parcours de soins coordonnés et soutenus par une offre de psychiatrie accessible, diversifiée et de qualité" fait partie des grands axes de la feuille de route nationale "santé mentale et psychiatrie", précise l'ARS Bourgogne Franche-Comté.
Un diagnostic territorial, une série d’actions
Le contrat territorial de santé mentale du Doubs se fonde sur un diagnostic qui a permis d’identifier les principaux points de rupture (insuffisance de la prévention hors du territoire bisontin, faiblesse de l’offre en psychiatres libéraux en zones rurales, déficit de places en hôpitaux de jour en pédopsychiatrie où une structuration des urgences reste également à formaliser...)
Le plan d’actions intégré dans le contrat signé ce 8 octobre énonce une série d’actions et en particulier :
- Déployer de nouvelles équipes mobiles psychiatrie-précarité (EMPP), notamment en zone rurale (Haut-Doubs), où un déploiement est acté pour 2021 ;
- Renforcer les CMP (centres médico-psychologiques) : ces dispositifs, qui ont vocation à emmener le soin au plus près des populations, ont été ainsi renforcés sur les secteurs de Maîche et Valdahon avec une nouvelle antenne ouverte à Quingey ;
- Elargir le périmètre de l’équipe mobile instaurant le lien dans le domaine de la prise en charge des adolescents (urgences, crise, travail en lien avec les équipes de l’aide sociale à l’enfance ou la MDPH...)
- Développer les groupes d’entraide mutuelle (GEM) : des antennes rurales ont été créées à Baume- les-Dames et Valdahon, ainsi qu’un GEM pour les 18-25 ans à Besançon. La constitution d’un GEM à Morteau figure aussi au calendrier des projets 2021 ;
- Mettre en place une équipe médico-sociale à destination des établissements et services médico- sociaux en difficulté pour recruter des compétences psychiatriques et leur permettre de disposer d’un appui aux soins, à la formation...