Cette signature s’est déroulée à Dijon dans les locaux de la CPAM de Côte-d’Or, en présence des directeurs de chaque CPAM de la région et de la directrice générale du Crous Bourgogne Franche-Comté.
Elle cherche à "traduire les engagements de l’Assurance Maladie et du Crous pour favoriser l’accès aux droits des étudiants, y compris des étudiants internationaux, agir sur les difficultés d’accès aux soins ou le renoncement aux soins et renforcer l’information et l’accompagnement en santé des étudiants."
La santé des étudiants, un sujet actuel
Cet engagement répond à un constat fait récemment : un tiers des étudiants déclare avoir renoncé au moins une fois à des examens ou soins médicaux au cours des 12 derniers mois pour des raisons financières. 17 % ont renoncé à voir un spécialiste, 16 % un médecin généraliste ou un dentiste et 11 % des étudiantes un gynécologue.
Quel que soit le type de soins, les jeunes femmes y renoncent plus souvent que les jeunes hommes et les raisons financières ne sont pas les seules évoquées (comme le manque de temps ou l’attente trop longue pour obtenir un rendez-vous).
Il faut aussi rappeler que près d’un étudiant sur trois (31 %) a présenté les signes d’une détresse psychologique durant le confinement en 2020.
Les engagements
Le Crous et l’Assurance Maladie s’engagent ainsi à :
- "Renforcer l’information en santé auprès des étudiants" avec des actions et campagnes de prévention et des bons réflexes à adopter, la mise en place d’un bureau d’accueil multiservices sur les sites universitaires.
- "Aider les étudiants qui en ont besoin" avec l’accompagnement proposé par le service social du Crous, qui agit de concert avec les CPAM
Et avec la crise sanitaire, cette évidence s’est réaffirmée. En 2019, avec la reprise du régime spécial de Sécurité sociale étudiante par le régime général, l’Assurance Maladie a mis en place une stratégie d’accompagnement santé spécifique aux jeunes.
Le Crous Bourgogne Franche-Comté, de son côté, "continue de mener des actions visant à améliorer les conditions de vie et d’études des étudiants, et de renforcer son soutien aux étudiants tout au long de la crise sanitaire en les accompagnant par un suivi de proximité et des actions menées avec les partenaires (CPAM, ARS, services de santé des universités, etc.) autour notamment de la prévention et réduction des risques en santé et de la santé mentale."
Quelques chiffres en Bourgogne-Franche-Comté
En Bourgogne-Franche-Comté : près de 86 000 étudiants répartis dans 212 établissements d’enseignement supérieur (données à juin 2021), dont :
Crous Bourgogne-Franche-Comté (données du 01/09/2021 au 31/10/2021) :
- 6 660 logements répartis dans 59 pavillons et résidences universitaires
- 521 765 passages en Resto U’ et Cafet’ Crous, dont 190 381 repas au tarif social de 1 €
- 23 823 étudiants boursiers
- 847 étudiants reçus par les assistants de service social du Crous, pour un total de 1 548 entretiens
Université de Bourgogne (données au 15/01/2021) :
- 34 976 étudiants, dont 2 898 étudiants internationaux
- 28 % d’étudiants boursiers sur critères sociaux
- 6 sites : Auxerre, Chalon-sur-Saône, Dijon, Le Creusot, Macon, Nevers
Université de Franche-Comté (données au 15/01/2021) :
- 24 172 étudiants, dont près de 6 000 étudiants internationaux
- 27 % d’étudiants boursiers sur critères sociaux
- 5 sites : Belfort, Besançon, Lons-le-Saunier, Montbéliard, Vesoul
Université de technologie de Belfort-Montbéliard (données pour l’année 2021-2022) :
- 2 786 étudiants, dont 637 étudiants internationaux
- 21 % d’étudiants boursiers sur critères sociaux