Sakineh Ashtiani: une manifestation à Besançon

Dans le cadre de l’appel lancé par le Comité International Contre la Lapidation « 100 villes contre la lapidation », Les Alternatifs, CGT-ADDSEA, Initiative Communiste-Ouvrière, FSU, Parti Communiste-Ouvrier d’Iran, SUD Santé-Social appellent à un rassemblement le ce samedi 28 août à 15h sur la place du 8 septembre à Besançon.

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Ce rassemblement sera aussi l’occasion de marquer notre solidarité avec la lutte des femmes, des travailleurs et de la population d’Iran pour en finir avec 31 ans de régime de terreur, d’exécutions et d’apartheid sexiste, et en particulier pour revendiquer la libération inconditionnelle et immédiate de Sakineh Mohammadi Ashtiani.
 
L’abolition de la peine de mort et de la peine de lapidation en Iran comme partout dans le monde, l’abolition de l’apartheid sexiste et la pleine égalité entre les femmes et les hommes en Iran comme ailleurs.

Sakineh Mohammadi Ashtiani est emprisonnée depuis 2006 à Tabriz (Iran), condamnée à mort par lapidation pour un supposé adultère. La campagne internationale de protestation a finalement forcé les autorités de la République Islamique à suspendre cette peine de lapidation.

Mais, les pressions du régime qui ont poussées son avocat, Maître Mohammad Mostafaei, à fuir le pays, les campagnes de la télévision du régime contre Sakineh, laissent craindre que si elle n’est pas lapidée, Sakineh peut être à n’importe quel moment exécutée.

La campagne internationale pour sauver Sakineh a rappelé au monde qu’en Iran le régime continue de pratiquer cette barbarie qu’est la lapidation. En 31 ans de République Islamique, ce sont au minimum 109 personnes, essentiellement des femmes, qui ont été mises à mort de cette façon, et au moins 25 personnes condamnées à cette peine barbare et moyen-âgeuse croupissent aujourd’hui dans les geôles du pays.

Selon le code pénal de la République Islamique, la femme condamnée à la lapidation doit être enterrée jusqu’à la poitrine et les pierres doivent être « de taille moyenne », pour que la victime ne soit pas tuée trop vite. Si la peine de mort est toujours une barbarie, la lapidation ajoute à cette atrocité la torture. Elle est également le symbole de l’apartheid sexiste qu’impose le régime misogyne à plus de la moitié de la population.

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