Sakineh Ashtiani: une manifestation à Besançon

Publié le 26/08/2010 - 09:03
Mis à jour le 17/04/2019 - 12:10

Dans le cadre de l’appel lancé par le Comité International Contre la Lapidation « 100 villes contre la lapidation », Les Alternatifs, CGT-ADDSEA, Initiative Communiste-Ouvrière, FSU, Parti Communiste-Ouvrier d’Iran, SUD Santé-Social appellent à un rassemblement le ce samedi 28 août à 15h sur la place du 8 septembre à Besançon.

 ©
©
Ce rassemblement sera aussi l’occasion de marquer notre solidarité avec la lutte des femmes, des travailleurs et de la population d’Iran pour en finir avec 31 ans de régime de terreur, d’exécutions et d’apartheid sexiste, et en particulier pour revendiquer la libération inconditionnelle et immédiate de Sakineh Mohammadi Ashtiani.
 
L’abolition de la peine de mort et de la peine de lapidation en Iran comme partout dans le monde, l’abolition de l’apartheid sexiste et la pleine égalité entre les femmes et les hommes en Iran comme ailleurs.

Sakineh Mohammadi Ashtiani est emprisonnée depuis 2006 à Tabriz (Iran), condamnée à mort par lapidation pour un supposé adultère. La campagne internationale de protestation a finalement forcé les autorités de la République Islamique à suspendre cette peine de lapidation.

Mais, les pressions du régime qui ont poussées son avocat, Maître Mohammad Mostafaei, à fuir le pays, les campagnes de la télévision du régime contre Sakineh, laissent craindre que si elle n’est pas lapidée, Sakineh peut être à n’importe quel moment exécutée.

La campagne internationale pour sauver Sakineh a rappelé au monde qu’en Iran le régime continue de pratiquer cette barbarie qu’est la lapidation. En 31 ans de République Islamique, ce sont au minimum 109 personnes, essentiellement des femmes, qui ont été mises à mort de cette façon, et au moins 25 personnes condamnées à cette peine barbare et moyen-âgeuse croupissent aujourd’hui dans les geôles du pays.

Selon le code pénal de la République Islamique, la femme condamnée à la lapidation doit être enterrée jusqu’à la poitrine et les pierres doivent être « de taille moyenne », pour que la victime ne soit pas tuée trop vite. Si la peine de mort est toujours une barbarie, la lapidation ajoute à cette atrocité la torture. Elle est également le symbole de l’apartheid sexiste qu’impose le régime misogyne à plus de la moitié de la population.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Licenciement d’Alexandra Cordier de la Ville de Besançon : une enquête préliminaire est ouverte pour ”détournement de fonds publics”

Dans son rapport d’observations définitives pour la commune de Besançon, la Chambre régionale des comptes, dont le rapport a été rendu public lors du dernier conseil municipal de Besançon, met en avant la somme de 94.000€ perçus par Alexandra Cordier lors de son licenciement, alors collaboratrice au cabinet du maire de l’époque, Jean-Louis Fousseret, en 2019.

Un militaire en mort cérébrale après une agression à la sortie du QG à Besançon : le troisième suspect activement recherché 

Vendredi 8 novembre, peu avant 4h00, chemin de Mazagran, à proximité de la discothèque Le QG à Besançon, un jeune homme a été retrouvé au sol, inanimé par la police nationale. Selon les caméras de vidéosurveillance de la discothèque et du centre de supervision urbaine, il se serait fait frapper par trois individus de 19 ans. Deux d'entre eux ont été interpellés et le troisième est activement recherché par les forces de l’ordre, a confirmé le procureur de la République de Besançon Étienne Manteaux ce mardi 12 novembre.

Un homme frappé à mort à Morteau : des faits d’une extrême violence filmés par l’agresseur présumé

Comme nous vous en informions jeudi 7 novembre 2024 sur maCommune.info, une rixe s’est produite mercredi 6 novembre à Morteau entre un jeune homme de 21 ans et un homme d'environ 60 ans. Le procureur de la République de Besançon, Étienne Manteaux, a tenu une conférence de presse en présence du lieutenant-colonel Damien Mathieu, commandant en second le groupement de gendarmerie départementale du Doubs.

Gefco : renvoi du procès pour travail dissimulé de chauffeurs d’Europe de l’Est

Le procès à Vesoul de l'ancien transporteur routier français Gefco, poursuivi pour avoir bénéficié d'un système illégal de prêt de chauffeurs venus d'Europe de l'Est, employés en France dans des conditions indignes, a été renvoyé lundi à cause d'une erreur de procédure. Le nouveau procès se tiendra du 7 au 11 avril 2025.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -0.77
chutes de neige
le 22/11 à 12h00
Vent
5.06 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
94 %