Basket-ball (Nationale 3)
Circulez, il n’y a rien à voir. A Rixheim, le BesAC n’a été que l’ombre de lui-même. Un visage inquiétant qui replace la cote d’alerte à son niveau maximal, après deux premiers accrocs pas encore digérés. Chez une équipe en plus diminuée, les Bisontins avaient le devoir moral de s’imposer. Un objectif qui, cerise sur le gâteau, leur aurait permis de recoller à Dad21 et Lons, eux aussi empêtrés dans des pièges ce samedi soir.
Au-delà de l’écart de deux victoires qui le sépare du leader Saint-Priest, le BesAC va surtout devoir apprendre à voyager en classe affaires, en se mettant d’emblée dans la peau de guerriers. Avec une réussite en berne d’entrée (2/9 aux tirs), les Francs-Comtois avaient mis le doigt dans un redoutable engrenage. Batailleur à défaut d’être génial, Rixheim prenait confiance. Comme jamais cette saison.
Sans défense…
D’habitude cantonnés à moins de 70 points, les Alsaciens se régalaient. La marque à la pause laissait songeur (49-46). En dehors de Meïté, encore une fois très bon (25 points), le collectif bisontin s’effritait. Sans doute parce que son maître à jouer, Fabien Daure, connaissait une soirée noire (9 petits points) quand Frey, son vis-à-vis, plantait sur commande, avec 29 points totalisés. N’allez pas chercher plus loin…
Pas dans ses baskets, le BesAC ne rattrapait jamais le fil. L’opération portes ouvertes avait fait bien trop mal. « Je n’ai jamais gagné un championnat sur l’attaque, mais toujours sur la défense » fulminait, après coup, un Mickaël Bole plus en réussite en deuxième mi-temps. Dos au mur, avant un déplacement samedi prochain à Saint-Priest, Besançon va devoir aller chercher une réaction d’orgueil au plus profond de lui-même. Histoire de ne pas rendre la désillusion plus grande.