"Une pe?tition circule contre la re?forme a? Besanc?on.
Apre?s tout le de?bat de?mocratique autorise a? exprimer un de?saccord.
Mais quand ce sont les syndicats d’enseignants qui relayent la pe?tition des parents c?a donne un e?trange gou?t de manipulation.
Quand on prend le temps d’expliquer la re?forme aux parents, quand on prend le temps d’associer parents, enseignants, collectivite?s, cette re?forme se passe bien.
Mais quand on oppose les uns aux autres dans des joutes dogmatiques, personne n’y gagne et surtout pas l’enfant.
Un enfant demi-pensionnaire dont les parents travaillent et qui n’a pas de nounou passe 10 a? 11 heures a? l’e?cole. Cette re?forme n’y changera rien.
Par contre, l’enfant se rendra compte qu’il a moins d’e?cole par jour.
Et il pourra se de?tendre si l’on ne charge pas les temps libe?re?s par l’e?cole avec des activite?s qui demandent a? l’enfant autant d’attention que l’e?cole...
Oui cette re?forme va dans le bon sens : celui du respect des besoins de l’enfant.
Si la mise en œuvre peut e?tre parfois laborieuse localement, il ne faudrait pas par principe rejeter l’ide?e me?me de re?forme.
« Le taux e?leve? d’illettrisme parmi les enfants entrant en 6 , les milliers de jeunes qui quittent l’e?cole chaque anne?e sans qualification, les mauvais re?sultats des e?le?ves franc?ais aux tests PISA (...)... autant de facteurs qui de?shonorent l’e?cole franc?aise et font peser sur elle une e?norme pression pour que les choses changent. Le vieux reme?de qui consiste a? fermer les yeux et a? distribuer de l’argent aux e?coles n’a jamais bien marche?, et de?sormais les caisses sont vides». Peter GUMBEL, On ache?ve bien les e?coliers, Grasset 2004, p 146."
(Communiqué)