Ils seraient donc bien quatre candidats à briguer la présidence en décembre de la fédération Française de Rugby : Pierre Camou, président depuis 2008 qui brigue un 3e mandat, Pierre Salviac (ancien journaliste de France Télévisions) et le dernier (presque) déclaré : l'actuel secrétaire général de la FFR, Alain Doucet.
La vingtième réunion "terrain" de Bernard Laporte
Arrivé vers 16h30 à Besançon, l'ancien sélectionneur s'est rendu au siège de l'OB avant de présenter au gymnase du collège Proudhon sa vision de la campagne et du rugby français. "J'ai entendu parler ci ou là de candidats qui voulaient mener une campagne moderne. Moi, j'ai décidé de mener une campagne de terrain qui en surprend plus d'un. C'est ringard d'aller à la rencontre des clubs ? Au contraire !" s'explique-t-il dans son franc-parler. Tous les mardis soirs et parfois plus, il change de région pour faire campagne avec ce slogan "La fédé, c'est vous" et rencontrer les présidents de clubs qui voteront en décembre.
Bernard Laporte est bien en campagne qu'il devrait accéléré après le mois de juin, lorsqu’il sera "dégagé" de ses obligations de manager général à Toulon. Bernard Laporte souhaite redonner du pouvoir à la base face à la fédération devenu "une forteresse" devenue selon lui lointaine et sourde. " Il y a un fossé indécent entre l'élite et les clubs amateurs des bénévoles, entre le faste de la vie pro et la colère des clubs amateurs. Et cette campagne de terrain me conforte dans mes idées. (…)Nous réformerons ensemble la fédération pour que votre pouvoir ne soit plus confisqué…"
"Solidarité entre le rugby professionnel et le rugby amateur"
Parmi les propositions de Bernard Laporte d'un programme qui sera entièrement dévoilé en avril : redonner la parole aux clubs (d'où le nom de sa campagne 1885 club – 1 rugby), donner plus de pouvoirs des ligues en régions, réformer le système des licences, simplifier les "entraves" administratives set humaniser la fédération, favoriser la formation dans les clubs par le recrutement d'une centaine de cadres techniques et faire de l'équipe de France une priorité. Pour financer ses propositions, il souhaite "vendre" le maillot du XV à un sponsor. "C'est entre cinq et dix millions d'euros" dont une partie ira à la formation et aux écoles de Rugby.
Le mot de Thierry Pétament, président de l'OB
- Des invitations ont été envoyées aux clubs de Franche-Comté pour la venue de Bernard Laporte en campagne depuis le mois de septembre en vue de l'élection début décembre par les 1885 présidents de club du nouveau président de la fédération française de Rugby.
"Je vais lui parler de la fédérale 3, car c'est celle qui nous concerne ici à Besançon. Lorsque l'on est premier de sa poule, comme c'est le cas pour l'OB actuellement, on ne monte pas automatiquement et on est obligé de passer par les phases finales et c'est dommage. Il y a quelques règles comme cela de la fédération qu'il faudrait changer. L'idée de donner plus de pouvoir aux régions est bonne et c'est ce que lui prône. Ce sont de sujets assez précis qui touchent à notre quotidien.
Concernant les élections, pour l'instant, on n'est pas collé à Bernard Laporte. Moi si les autres candidats m'appellent pour venir présenter leur programme en Franche-Comté, ils seront les bienvenus "