Risque d'hospitalisation réduit de moitié avec Omicron comparé à Delta

Publié le 13/01/2022 - 11:31
Mis à jour le 13/01/2022 - 16:25

Étude • Une vaste étude américaine menée sur près de 70.000 personnes testées positives au Covid-19 a montré un risque d’hospitalisation et de décès substantiellement réduit avec le variant Omicron comparé à Delta, et ce indépendamment des niveaux d’immunité grandissants au sein de la population.

 © DR
© DR

Les personnes infectées avec Omicron avaient moitié moins de risque d’être hospitalisées que celles avec Delta, selon ces travaux. Le risque d’être placé en soins intensifs était lui réduit d’environ 75%, et celui de mourir de plus de 90%.

Parmi les plus de 52.000 personnes infectées par Omicron suivies par cette étude, aucune n'a eu besoin d'un respirateur artificiel, contre 11 personnes parmi les près de 17.000 infectées par Delta. En outre, la durée médiane des hospitalisations était de 1,5 jour pour Omicron, contre près de 5 jours pour Delta.

Cette analyse a été conduite à partir de données du système hospitalier californien de Kaiser Permanente, au cours du mois de décembre 2021, alors que les deux variants circulaient largement. L'étude, qui n'a pas encore été vérifiée par des pairs, a été menée par des chercheurs de l'Université de Californie, Berkeley, Kaiser Permanente et des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).

Ces données viennent conforter celles accumulées auprès des populations d'autres pays, par exemple en Afrique du Sud ou en Grande-Bretagne. Mais aussi celles ayant montré -- chez des animaux ou ex vivo (en dehors du corps humain) -- qu'Omicron se réplique davantage dans les voies aériennes supérieures (nez, gorge) que dans les poumons, où démarrent les formes graves de Covid-19.

"L'étude a pris en compte des paramètres importants comme l'âge, le sexe, les infections passées au SARS-CoV-2, le statut vaccinal et les comorbidités", a déclaré mercredi Rochelle Walensky, la directrice des CDC.

Les résultats montrent ainsi qu'Omicron est "intrinsèquement moins grave" que Delta, et non seulement que des personnes étant davantage immunisées (après une infection passée ou un vaccin) l'attrapent actuellement, explique l'étude.

Par ailleurs, si ces travaux ont noté une efficacité des vaccins réduite contre les infections liées à Omicron, la protection restait malgré tout substantielle contre les formes graves de la maladie.

Malgré tout, Mme Walensky a souligné que la très haute contagiosité d'Omicron menait mécaniquement à un grand nombre d'hospitalisations, mettant sous pression un système de soin dont le personnel a déjà été mis à rude épreuve depuis deux ans.

Le pays enregistre actuellement en moyenne 750.000 nouveaux cas par jour, et environ 1.600 décès quotidiennement. Plus de 150.000 personnes sont actuellement hospitalisées atteintes du Covid-19 aux Etats-Unis, un record.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Coronavirus COVID-19

Covid-19 : le repli de l’épidémie se confirme selon l’agence régionale de santé

Avec un taux d’incidence en population générale désormais sous la barre des 400 cas pour 100/000 habitants, l’épidémie confirme son repli en Bourgogne-Franche-Comté selon les derniers chiffres de l'ARS Bourgogne-Franche-Comté.  Le taux de positivité des tests perd 5 points mais reste cependant élevé à près de 25%.
 

Covid-19 : le nombre de patients testés a doublé en un mois en Bourgogne-Franche-Comté  

Le nombre de tests a "de nouveau franchi" la barre des trois millions en une semaine, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère de la Santé, sur fond de septième vague de l'épidémie de Covid-19. En Bourgogne-Franche-Comté, plus de 77.000 personnes ont réalisé un test antigénique ou PCR entre le 27 juin et le 3 juillet 2022 contre 54.000 la semaine précédente et 33.000 début juin.

Santé

Pollens : la Bourgogne-Franche-Comté en alerte jaune

Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) à placer dimanche 16 février 2025, 30 départements en rouge, pour risque élevé d’allergie. Tous les autres départements, dont la Bourgogne-Franche-Comté, sont en jaune, pour risque moyen. On fait le point avec Atmo BFC en charge de la surveillance de l’air dans la grande région. 

“Tout Besançon donne”, c’est parti !

Du 12 février au 12 mars 2025, l’Établissement français du sang lance un challenge aux habitants du Grand Besançon : faire rentrer le don de sang et de plasma dans leur quotidien. Pour cela une grande campagne, intitulée Tout Besançon Donne mettant en scène plusieurs ambassadeurs bisontins, sera visible durant un mois dans les rues de la cité comtoise.

Prévention du suicide : “En se mettant au travail, on obtient des résultats”

Dans un contexte où la santé mentale a été désignée grande cause nationale pour l’année 2025, un colloque régional autour de la prévention du suicide s’est tenu ce mardi 11 février 2025 au pôle Viotte de Besançon. Une initiative de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté, de Promotion santé, des Vigilans (prévention de la récidive) et du "3114", numéro national de prévention du suicide.

Journée mondiale de l’épilepsie : un stand d’information au CHU de Besançon le 10 février

À l'occasion de la journée internationale de l'épilepsie, le CHU de Besançon se mobilise pour informer et sensibiliser le public à cette maladie neurologique encore trop méconnue. Le lundi 10 février de 9h à 16h, un stand d'information sera installé dans le hall principal de l'hôpital Jean-Minjoz.

Aulne et noisetier en floraison : un risque “moyen” d’allergie en Bourgogne Franche-Comté

Atmo Bourgogne Franche-Comté a publié son premier bulletin allegro-pollinique de l’année 2025 pour décrire les risques allergiques de ces prochains jours dans la région. Même si nous sommes encore en hiver, des végétaux sont en floraison et devraient gêner les personnes allergiques…

L’ARS présente les premiers résultats d’une enquête sur la leishmaniose en Bourgogne-Franche-Comté

L’Agence Régionale de Santé Bourgogne-Franche-Comté (ARS BFC) a conduit l’an dernier une enquête de terrain dans la région pour détecter la présence d’insectes vecteurs d’une maladie parasitaire humaine et animale, la leishmaniose. Elle a également pour ambition de mieux connaître et prioriser les zoonoses et les maladies vectorielles (pathologies transmises par l’intermédiaire d’insectes ou de tiques par exemple, qui se nourrissent de sang).

Pour désengorger les urgences, L. Croizier souhaite une maison médicale de garde près du CHU de Besançon

Dans un courrier en date du 4 février 2025, le député du Doubs Laurent Croizier, demande au directeur général de l’ARS Bourgogne Franche-Comté la création d’une maison médicale de garde à proximité immédiate du CHU de Besançon. Pourquoi ?

Journée mondiale contre le cancer : la nutrition protectrice et la nutrition néfaste…

Avec environ 163.000 décès en 2021 en France, le cancer fait l'objet de nombreuses études et recherches. Que ce soit pour le cancer du côlon, du poumon, du sein ou de la prostate qui sont les plus nombreux, toutes les études convergent vers la mise en cause de différents facteurs. Notre diéteticienne bisontine, Valentine Caput, nous parle aujourd'hui, journée internationale contre le cancer, des facteurs nutritionnels identifiés...

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 9.36
couvert
le 22/02 à 09h00
Vent
3.41 m/s
Pression
1020 hPa
Humidité
84 %