Retraites : ce qu'il faut retenir de l’intervention d'Emmanuel Macron...

Publié le 22/03/2023 - 14:19
Mis à jour le 22/03/2023 - 14:26

Dans un entretien télévisé très attendu, le président Emmanuel Macron s’est adressé aux Français ce mercredi 22 mars à 13h sur les JT de TF1 et France 2 à la veille d’une nouvelle journée de mobilisation syndicale contre la réforme des retraites. 

 © Capture France 2
© Capture France 2

Le président de la République a tenté d’apaiser la colère qui gronde actuellement contre sa réforme des retraites adoptée au forceps en répondant aux questions de Marie-Sophie Lacarrau, présentatrice du JT de 13h sur TF1 et Julian Bugier, son homologue sur France 2.

Sans surprise, Emmanuel Macron a confirmé que le texte allait "poursuivre son chemin démocratique" en précisant attendre le retour du conseil constitutionnel avant de promulguer la loi. Il espère toujours que la réforme puisse entrer en vigueur "à la fin de l’année".

"Cette réforme n’est pas un luxe, pas un plaisir, c’est une nécessité"

S’il estime que ça ne lui fait pas plaisir de faire cette réforme, "j’aurais voulu ne pas la faire" le président s’est pourtant dit prêt à en "endosser l’impopularité" plutôt que de "faire comme d’autres avant moi (lui) et mettre la poussière sous le tapis". Le président a également déploré l’absence de dialogue avec les syndicats qui " n’ont pas proposé de compromis".

Jugeant que le "régime n’est plus équilibré" et que "plus on va attendre, plus il se dégradera", Emmanuel Macron a concédé un seul regret, celui de "ne pas avoir réussi à convaincre du bien fondé de cette réforme". 

"Ni les factieux, ni les factions"

Face aux actuels débordements qui émanent des manifestations, Emmanuel Macron a déclaré qu’il respectait "les manifestations organisées" rappelant qu’elles sont "légitimes" mais qu’il ne cautionnait pas "les violences" qu’il faut selon lui condamner. "On ne tolérera aucun débordement" a-t-il ajouté. 

Quant à l’actuel sentiment de lassitude des Français, le président français a avancé comme premier chantier de vouloir créer "une contribution exceptionnelle" sur les profits exceptionnels de certaines entreprises. Il a notamment cité l’exemple des grandes entreprises qui, plutôt que de "racheter leurs propres actions" grâce à leurs profits doivent "distribuer davantage à leurs salariés".

Une confiance renouvelée envers Élisabeth Borne

Emmanuel Macron a également renouvelé sa confiance envers Élisabeth Borne "pour conduire cette équipe gouvernementale" et "bâtir cet élargissement de la majorité". Concernant le 49.3, il a assuré qu’il n’y avait pas de "majorité alternative" avant d'ajouter qu’il n’y avait pas "dans notre pays" le droit à "l’arrêt et à l’immobilisme".

(avec AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Retraites 2023

Retraites : 3.000 manifestants (CGT) pour la 14e journée de mobilisation à Besançon

Sursaut de mobilisation ou épilogue de la contestation ? Les syndicats ont appelé ce mardi 6 juin 2023 à une quatorzième journée d'action contre la réforme des retraites, deux jours avant l'examen au Parlement d'une proposition de loi visant à abroger la réforme. À Besançon, le coup d’envoi de la mobilisation a été donné sur le parking Battant dès 14h pour une déambulation dans les rues de Besançon.

Retraites : pourquoi l’intersyndicale prévoit une journée de grève le 6 juin ?

Depuis le 1er mai dernier, les manifestations et journées de grève contre la réforme des retraites sont inexistantes laissant la place à d’autres mobilisations, notamment à Besançon. Alors pourquoi l’intersyndicale a-t-elle choisi le 6 juin pour sa 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites ?

1er mai : le programme des manifestations en Bourgogne Franche-Comté

Sur fond de grogne sociale dû à la réforme des retraites et l’inflation actuelle, la mobilisation de ce lundi 1er mai 2023 devrait atteindre des records. L’intersyndicale a appelé "l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraités à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale". Voici le programme en Bourgogne Franche-Comté.

Politique

Lutte contre le trafic de drogue à Besançon : Anne Vignot demande ”un véritable arsenal réglementaire et des moyens humains”

Dans un communiqué du vendredi 17 janvier 2025, la maire de Besançon Anne Vignot réagit à la dernière attaque en date du 15 janvier sur la vitrine d’un barber shop rue Rivotte à Besançon. Très probablement en lien avec le trafic de drogue, la maire dit vouloir s’attaquer au problème complexe international qu’est le narco-trafic avec autre chose que des solutions qu’elle qualifie de ”simplistes”. Explications.

Christophe Grudler accompagne Emmanuel Macron au Liban

Le député européen Christophe Grudeler (Renew Europe – MoDem), rapporteur permanent pour le Liban au sein de son groupe politique Renew Europe, accompagne le président de la République Emmanuel Macron et son représentant personnel Jean-Yves Le Drian lors d’une visite officielle à Beyrouth ce vendredi 17 janvier 2025.

Motion de Censure : pour Myriam El Yassa, le PS reste “dans l’opposition au gouvernement Bayrou”

Dans un communiqué du 16 janvier 2025, la première secrétaire fédérale du Parti socialiste du Doubs réagit à la motion de censure déposée jeudi dernier contre le gouvernement de François Bayrou. Dans celui-ci, elle explique que si le PS appelle à « préserver la démocratie et le dialogue social face aux enjeux du gouvernement Bayrou », il reste cependant « dans l’opposition au gouvernement Bayrou ».

Ludovic Fagaut interpelle la municipalité après les coups de feu rue Rivotte à Besançon

Comme nous vous l’annoncions dans un article ce matin, de nombreux coups de feu ont été tirés dans la nuit de mardi 14 et mercredi 15 janvier 2025 au Rivotte à Besançon. Ludovic Fagaut, président du groupe d’opposition Besançon Maintenant, a souhaité interpeller municipalité sur plusieurs points…

François Bayrou va prononcer son discours de politique générale… à quoi s’attendre ?

C’est une tradition pour les Premiers ministres, mais pas obligatoire : au début de leur exercice, ils prononcent un discours de politique générale devant l’Assemblée nationale qui servira de feuille de route au gouvernement. François Bayrou est très attendu, notamment sur les questions de la réforme des retraites et du budget. Ce discours est prévu ce mardi 14 janvier à 15h00.

L’université de Franche-Comté change de nom : Allenbach appelle Woronoff à revenir sur sa décision

C'est désormais officiel : l'université de Franche-Comté a changé de nom pour se nommer unniversité Louis et Marie Pasteur, comme l'a annoncé la présidente, Macha Woronoff lundi 13 janvier 2025. Un changement qui n'est pas du tout du goût du Mouvement Franche-Comté.

Mobilité, climat, santé, logement, économie… Les voeux d’Anne Vignot pour l’année 2025

Ce vendredi 10 janvier, c’était au tour de la maire de Besançon, présidente de Grand Besançon Métropole et présidente du Centre communal d’action sociale Anne Vignot, de présenter ses voeux pour 2025 lors d’une cérémonie au Palais des sports. Le préfet, les représentants des forces de l’ordre et de l’armée, les élu(e)s du conseil municipal, des élu(e)s départementaux et régionaux ainsi que chefs d’entreprises et des agents municipaux et de l’agglomération, soit les ”forces vives” du territoire étaient présentes.

Entrées payantes à Notre-Dame : à Dijon, Rachida Dati “espère” encore “convaincre” le diocèse

La ministre de la Culture Rachida Dati a dit jeudi toujours "espérer convaincre" le diocèse de Paris de faire payer aux touristes la visite de Notre-Dame, "ce qui permettrait de financer l'ensemble du patrimoine religieux" dont 4.000 édifices sont en péril.

Vidéosurveillance à Besançon dans ”C dans l’air” : Anne Vignot répond à Laurent Croizier

En février 2024, Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, avait promis une contribution de l’Etat à hauteur de 70 % pour toute nouvelle caméra installée à Besançon. Dans l’émission "C dans l’air" diffusée sur France 5 le 4 janvier 2025, Anne Vignot est revenue sur ces propos et a expliqué attendre les financements pour cinq caméras. Laurent Croizier, conseiller municipal, s’est dit ”abasourdi” dans un communiqué, la maire rétorque par un nouveau communiqué pour lui expliquer comment ça marche.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -1.79
ciel dégagé
le 18/01 à 09h00
Vent
0.77 m/s
Pression
1030 hPa
Humidité
89 %