"Au moment où les collectivités de Franche-Comté investissent massivement dans l’enseignement supérieur régional, l’université de Bourgogne décide unilatéralement de démanteler l’écosystème de l’ESR de la Bourgogne Franche-Comté.
Ce n’est pas faute d’avoir alerté, nous les collectivités, sur le fait que l’exigence de l’uB de "bi-site" n’était qu’un alibi pour se défaire de son engagement dans UBFC.
Ceux d’entre nous qui siégeons au CA d’UBFC l’avaient dénoncé dès l’évaluation de l’ISITE en 2020. D’ailleurs l’UBFC l’a perdu pour des questions de gouvernance alors qu’il constituait une opportunité et une reconnaissance de la qualité internationale de notre recherche.
Nous remercions l’État d’avoir aujourd’hui statué sur l’impossibilité juridique d’un "bi-site", ainsi que d’avoir entériné à nouveau les accords sur les équilibres territoriaux de la réforme de 2015.
"Il est maintenant urgent de se mettre autour de la table"
En 2020, nous avions fondé l’espoir qu’avec les changements d’exécutifs, nous allions entrer dans une période constructive. Vincent Thomas, dès les premiers mois de son mandat de président à l’université de Bourgogne, le balayait d’un trait.
Il n’est pas question, dans un monde qui se transforme rapidement, d’attendre l’échéance de 2024 (fin du conventionnement) pour connaître l’avenir de l’ESR, d’autant que nous sommes spectateurs depuis 2016 d’une guerre fratricide.
Il est maintenant urgent que les acteurs de l’ESR régional, avec les collectivités et l’Etat, se mettent autour de la table, pour l’avenir de la recherche et la formation de nos étudiants.
Anne Vignot (présidente du Grand Besançon Métropole), Damien Meslot (président du Grand Belfort), Charles Demouge (président du Pays de Montbéliard Agglomération) et Alain Chrétien (président de la Communauté d’agglomération de Vesoul)"