Tôt jeudi matin, un TGV a heurté une biche quelque part autour de Montbard. L'impact a été si violent que l'animal aurait été projeté sur la caténaire et l'aurait endommagée.
Ce n'était décidément pas le jour de la SNCF ce matin-là. Par exemple, le TGV de 5 h 56 au départ de Besançon pour Paris a d'abord été immobilisé plus de 20 minutes à Montbard, "à cause d'un problème de porte". L'agent SNCF annonçait tantôt un départ imminent, tantôt un arrêt d'une durée indéterminée. Beau cafouillage !
Puis l'agent a annoncé qu'un autre TGV avait heurté un animal sur la LGV, rendant celle-ci impraticable, et que que le voyage continuerait sur la voie normale. Résultat : 1 h 15 de retard à l'arrivée à Paris. Plusieurs TGV ont également été privés de LGV pendant la matinée.
Le pire est que la SNCF ne proposera aucun dédommagement aux voyageurs, "puisqu'il s'agit d'une cause externe". Reste pourtant ce problème de porte défectueuse, dont il est bien difficile, au vu de la communication cahotique de la SNCF, de savoir s'il aurait entrainé un retard de plus d'une demi-heure, ouvrant droit à un dédommagement partiel.