La candidate qui avait réussi à unir dès le premier tour EELV, le PS, le PCF et Génération.s, sans s'allier à la France Insoumise entre les deux tours, a devancé le candidat LR de 566 voix. M. Fagaut a regretté le maintien d'Eric Alauzet au second tour. "L'obstination d'un seul homme et d'un clan autour de lui ont fait glisser la ville vers une coalition verte et rouge poussant à l'extrême gauche, pour quelques places" a-t-il expliqué promettant d'être "vigilant" au sein du conseil municipal.
Le candidat Les Républicains avait enregistré plusieurs soutiens entre les deux tours dont celui de la candidate dissidente en marche Alexandra Cordier (4,57 % au premier tour). L'ancienne référente départementale LREM, soutenue par le maire sortant Jean-Louis Fousseret (LREM), s'était présentée malgré l'investiture du député en marche Eric Alauzet (ex-Vert).
Jean-Louis Fousseret (ex-PS), l'un des premiers maires à avoir soutenu Emmanuel Macron, ne se représentait pas après trois mandats à la tête de la capitale comtoise. Celle-ci a longtemps été donnée comme acquise au parti présidentiel, avant que ses membre se déchirent au moment des investitures.
"Je suis la première maire femme, écologiste, de Besançon et j'en suis extrêmement fière (...) "C'est le signal d'une politique qui se fera autrement à Besançon" Anne Vignot
Les Bisontins votent à gauche depuis près de 70 ans. Mais la très forte abstention enregistrée dimanche "inquiète" la nouvelle maire. "Je suis heureuse d'avoir eu la confiance des personnes venues voter", a dit Mme Vignot mais avec "beaucoup de modestie car il y a une crise démocratique".
Au conseil municipal de Besançon qui compte 55 sièges, 40 reviennent à la liste d'Anne Vignot, 11 à celle de Ludovic Fagaut et 4 pour la liste d'Éric Alauzet.
1 Commentaire
Un commentaire
Il n’y a pas de quoi pavoiser avec un nombre de 11145 voix sur 66725 inscrits.
Perso je ne la ramènerait pas !!