Les débats avaient été interrompus une première fois le 15 février, après les contaminations de deux accusés, le Belgo-Marocain Mohamed Amri et l'Algérien Adel Haddadi. Ils l'avaient été à nouveau le 22 février pour une semaine, le Tunisien Sofien Ayari et le Belgo-Marocain Mohamed Bakkali ayant aussi été infectés.
Les accusés sont "aptes à reprendre l'audience", a indiqué à la reprise le président de la cour, Jean-Louis Périès, en citant les conclusions d'expertises médicales.
Seul un accusé n'a pas pris place dans le box: le Suédois Osama Krayem, qui refuse de comparaître depuis novembre. Il avait notamment écrit qu'il ne s'exprimerait plus face à la cour, estimant que ce procès était "une illusion".
Le procès, ouvert le 8 septembre, a pris quatre semaines de retard, perturbé par des interruptions liées à la situation sanitaire. Ces dernières semaines, six des onze accusés comparaissant détenus ont contracté le Covid, dont Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis le 13 novembre 2015.
- La fin de ce procès-fleuve, initialement prévue fin mai, est désormais attendue fin juin.
La cour devait entendre mardi après-midi un enquêteur belge sur la recherche de caches par le commando jihadiste, en août et septembre 2015. Trois autres policiers belges devaient déposer cette semaine, en visioconférence depuis Bruxelles.
La cour interrogera ensuite, à partir du 10 mars, les accusés sur la logistique des attentats sur la période allant de la fin août 2015 au 7 novembre 2015. Les ultimes préparatifs de ces attaques doivent être abordés à la fin du mois.
(Source AFP)