Reprise des cours le 11 mai : qu’en pensent les élèves du collège Diderot ?

Publié le 15/04/2020 - 18:01
Mis à jour le 15/04/2020 - 19:04

La reprise progressive des cours a été annoncée par Emmanuel Macron lors de son allocution du lundi 13 mai. Ce qui n’a pas manqué de faire réagir les premiers concernés : les élèves.
Voici le résultat d’un sondage réalisé par la rédaction du « Petit Confiné » auprès de quatre classes du collège Diderot . 77 élèves ont répondu

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Les raisons qu'évoquent les élèves pour reprendre sont nombreuses :

« J’en ai assez de travailler seule, je ne comprends rien ! »

Et c'est la raison qui revient le plus souvent. En effet, un grand nombre des élèves interrogés n’ont ni de bonnes conditions matérielles ni l’autonomie suffisante pour travailler seuls.  L’aide du professeur leur est précieuse et le travail fait en classe plus sécurisant. Par ailleurs, beaucoup de ces jeunes trouvent le temps long et s’ennuient. Ils disent en avoir assez d’être enfermés et souhaitent avant tout retrouver leur vie d’avant, reprendre leurs activités, sportives, musicales ou artistiques, et surtout retrouver leurs amis.  D’autres encore  s’inquiètent de ne pas avoir le niveau requis pour la classe supérieure. Les 3e, en particulier, pensent à  leur brevet, ils aimeraient avoir le temps de mieux le préparer et avoir plus de notes à valider dans le contrôle continu.

« Je n’ai pas très envie de reprendre, j’ai peur du virus qui circulera toujours. »

C’est pour une large majorité des collégiens interrogés la raison qui ne leur donne pas très envie de reprendre le chemin de l'école  dès le 11 mai prochain.

Pour Ersan, "on est nombreux par classe, le virus peut se propager plus vite, et même dans les couloirs, pendant les intercours, on croise beaucoup de monde… ». « On peut contaminer nos proches, moi je n’ai pas envie… » ajoute Mesut.  Certains se disent même angoissés à l’idée de devoir reprendre…

D’autres, moins nombreux, reconnaissent volontiers être bien chez eux et ne pas être pressés de reprendre. Ils se sont habitués à leur nouveau rythme moins stressant. Salomé le reconnaît : « Je suis bien chez moi, j’alterne entre les temps de travail et les jeux, je peux dormir un peu plus longtemps le matin. Et le repas du midi est meilleur ! »

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