Communiqué commun de
- Michel Raison et Alain Joyandet, Sénateurs de la Haute-Saône
- Christophe Lejeune, Député de la Haute-Saône
- Thierry Bordot, Maire de Saint-Loup sur Semouse
- Anthony Marie, Président de la Communauté de communes de la Haute-Comté
- Nadine Bathelot et Pierre Despoulain, Conseillers départementaux de la Haute-Saône
"Nous avons pris acte avec satisfaction de la décision du Tribunal de commerce de Dijon validant l’offre présentée par la société P3G Participations, dirigée par M. Jean-Charles PARISOT, pour la reprise de la SAS PARISOT Meubles à Saint-Loup-sur-Semouse.
"Chacune des parties a joué son rôle"
Dans le respect de la loi, chacune des parties a pleinement joué son rôle, au premier rang desquelles le personnel de l’entreprise, en particulier ses représentants syndicaux attachés à s’inscrire dans une approche vigilante mais constructive.
C’est également vrai pour les Juges commissaires et le Procureur de la République qui ont travaillé avec le repreneur à l’amélioration de l’unique offre examinée, tant sur le plan des emplois conservés que sur celui des garanties apportées.
Nous saluons l’esprit de responsabilité qui a prévalu dans l’issue réservée à ce dossier capital pour le groupe industriel et la grande majorité de ses salariés mais aussi pour Saint-Loup sur Semouse et plus globalement pour le territoire haut-saônois.
"Premier enjeu : le maintien de 345 postes"
Le premier enjeu de cette reprise est évidemment la poursuite d’activité de PARISOT Meubles et le maintien de 345 postes mais aussi la préservation des autres entités du groupe, particulièrement la CFP à Corbenay et EKIPA à Mattincourt qui emploient aussi plusieurs centaines de salariés.
"Deuxième enjeu : un avenir à long terme"
Le deuxième enjeu vise à assurer un avenir à long terme à la nouvelle société, en lui permettant de faire face aux aléas d’un marché national du meuble aussi difficile que fluctuant.
C’est la confiance exigeante que le Tribunal de commerce place dans le plan de reprise proposé par P3G qui repose sur le redimensionnement de l’activité ainsi que sur une nouvelle stratégie industrielle et commerciale.
C’est l’espoir qui anime les élus ayant collectivement assuré leur rôle de soutien, d’écoute et de liaison avec les différents acteurs du dossier.
Désormais, avec les services de l’Etat, nous serons plus particulièrement attentifs aux conditions de mise en œuvre des mesures d’accompagnement des salariés licenciés."