Réplique en vidéos du collectif interlycée : le droit de réponse du rectorat

Réponse à la réponse... • Il s’agit du droit de réponse aux réponses du collectif interlycées. Suite aux vidéos de Jean-François Chanet expliquant la réforme du lycée, les membres du collectif interlycée ont décidé durant la semaine du 25 au 25 mars 2019 d’apporter en vidéos leurs visions de la réforme . Le rectorat tient à apporter de nouveaux éléments… 

© D.Poirier ©

Droit de réponse à la vidéo n°1 : "Episode1 V. Hugo"

Dans l’académie de Besançon, sur 27 lycées généraux, cinq n’offrent pas actuellement les trois séries. Or trois d’entre eux seulement (soit 11 %), qui n’ont jamais eu plus de trois classes de première, proposeront moins de sept spécialités à la rentrée 2019.

Dans l’académie de Besançon, 100% des lycées proposent les enseignements de spécialité Sciences économiques et sociales et Mathématiques qui, couplés avec le tronc commun, garantissent les mêmes perspectives et poursuites d’études que l’actuelle série ES.

89 % des lycées proposent en outre la spécialité Histoire-géographie-géopolitique- sciences politiques, ce qui élargit sensiblement le champ des possibles par rapport à la situation actuelle.

En ce qui concerne les disciplines littéraires, tous les élèves recevront un enseignement de français en première et de philosophie en terminale, ainsi que les enseignements d’histoire-géographie et de deux langues vivantes dans le cycle terminal.

Par ailleurs, la spécialité Humanités, littératures et philosophie sera présente dans 81 % des lycées de l’académie à la rentrée 2019, c’est-à-dire exactement la même proportion que pour l’actuelle série L. 89 % des lycées permettront un parcours similaire à celui de l’actuelle série L puisqu’ils offriront au moins deux spécialités à dominante littéraire (Humanités, littérature et philosophie ; Langues, littératures et cultures étrangères ; Langues, littératures et cultures de l’Antiquité ; Arts).

Les élèves qui souhaitent choisir une spécialité rare qui n’est pas proposée dans leur lycée ont la possibilité de suivre cet enseignement grâce au Centre national d’enseignement à distance (CNED).

Certains adultes raisonnent encore en termes de séries, sans doute pour se rassurer et éviter de questionner la réussite des lycéens dans l’enseignement supérieur. Or actuellement, près de la moitié des titulaires de baccalauréats généraux obtiennent une licence en trois ou quatre ans. La proportion n’est que de 16% pour les bacheliers technologiques et de 5% pour les bacheliers professionnels.

Les élèves désireux de s’orienter en voie générale sont moins prisonniers de représentations, plus audacieux et résolument tournés vers l’avenir. Ils ont envie d’autres parcours que ceux permis par les séries actuelles et ils le prouvent : 74% ont émis au moins trois vœux d’enseignements de spécialité et parmi eux, 48 % choisissent des couplages qui ne sont pas rendus possibles par les séries actuelles. Citons, à titre d’exemple :

Rectorat de Besançon

le 1er avril 2019

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