Rentrée : la FCPE ne veut pas de “bricolage”

Alors que le ministre de l’Éducation nationale doit s’exprimer mercredi 26 août 2020 sur les modalités de la rentrée des classes 2020, la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) vient de lancer une pétition en ligne qui a enregistré près de 2.000 signatures sur les demandes urgentes pour cette rentrée.

© D Poirier

Rentrée 2020 : stop au bricolage !

"Pour Jean-Michel Blanquer, le protocole sanitaire allégé publié en juillet ne doit pas être modifié, à une exception près : les enfants de plus de 11 ans devront porter leur masque dans tous les lieux clos, même si la distanciation de 1 mètre est respectée. Pourtant, alors même que les Français doivent de plus en plus souvent porter un masque dans la rue, les enfants en seront exemptés dans les cours d'école. Les jeunes de moins de 11 ans ne devront quant à eux pas en porter du tout ! C’est à n’y rien comprendre ! La FCPE s’inquiète des décisions d’un gouvernement qui choisit de faire comme si la situation était sous contrôle et comme si nous pouvions faire « comme d’habitude ».

Et ce, d’autant qu’elle n’a absolument pas été consultée pour préparer cette rentrée. Nous apprenons pourtant que nous serons mis à contribution si l’épidémie était plus virulente : en effet, de nouveau, les parents devront servir d'auxiliaire d'éducation en cas de fermeture ponctuelle d'établissements ! Alors même que la continuité pédagogique n’a qu'imparfaitement fonctionné durant le confinement, le ministère de l’Éducation prévoit de reconduire ce process !

Mais quid d’une formation obligatoire à l’enseignement à distance pour les enseignants ? Quid d’une préparation des familles à ce type très particulier de coéducation ? Quid d’un recensement systématique des équipements informatiques des familles ? Quid de l’étude de l’impact de cette pratique sur les enfants ? Et surtout, quid de ce choix unilatéral fait en l’absence de toute concertation avec les parents ?

La FCPE avait pourtant proposé un certain nombre de mesures, et ce, dès le mois de juin, sans aucun retour du ministère de l’Éducation nationale".

(Communiqué)

Quitter la version mobile