Jean-François Colombet, préfet du Doubs, a co-présidé ce lundi, avec les autorités suisses, la première séance d'une série de trois réunions de travail portant sur la gestion concertée des eaux frontières du Doubs Franco-Suisse. En effet, la rivière du Doubs marque la frontière entre la France et la Suisse sur 43 km et trois barrages hydroélectriques jallonent son cours : le Chatelot, la Goule et le Refrain.
Cette réunion doit permettre "d'approuver les modalités de pilotage et d'organisation de groupes de travail afin d'optimiser la création d'énergie. Actuellement, un accord cadre répartit la production électrique à hauteur de 58% pour la France et 42% pour la Suisse".
Pour la Confédération suisse, la priorité est de "sécuriser, voire d'accroître, l'énergie hydraulique produite par ces barrages, notamment en direction du Canton du Jura. Ainsi, les autorités suisses ont fait une demande de renouvellement des concessions sur les trois barrages".
"Respecter l'environnement et sécuriser la production hydroélectrique sur le Doubs"
De plus, en phase avec les enjeux environnementaux actuels, Jean-François Colombet, préfet du Doubs, a sollicité l'établissement d'un nouvel accord billatéral incluant une dimension écologique majeur.
Si cette réunion sera suivie par deux prochaines séances en 2023, il apparaît "dès à présent qu'une approche cohérente des deux côtés de la frontière est voulue. Deux objectifs communs aux autorités françaises et suisses en ressortent donc : respecter l'environnement et sécuriser la production hydroélectrique sur le Doubs".