Ici une dédicace ou un dessin. Là des enfants qui dessinent ou qui se plongent dans les livres. Un regard curieux, une grand-mère qui veut absolument voir Pierre Antoine et André Besson. Certains entament facilement la discussion avec leur auteur fétiche. D'autres s'approchent plus timidement. Il y a les "stars", les Laure Adler, Richard Boringer et autres Nelson Monfort et notre Lola Sémonin, qui a vendu plus de 200 livres, vers qui on se presse ; juste à côté des auteurs qui patientent ou s'impatientent. C'est toute l'alchimie d'un salon du livre, à la particularité qu'une certaine sérénité se dégage de ces "Mots Doubs".
Le lien par les lettres...
Dimanche, après la pause déjeuner, les allées se sont vite remplies dans une configuration plus aérée pour les visiteurs. Les conférences et Cafés littéraires se tiennent désormais dans des chapiteaux séparés. Si l'on comptait un peu moins de "people" présents cette année, l'affluence était toujours au rendez-vous.
"Une qualité des échanges..."
Parmi les belles rencontres, on retiendra celles de deux blogueuses férues de livres. Lucie (les facéties de Lucie) et Sabine (le blog du petit carré jaune) sont venues de Tours et de Grenoble pour rencontrer certains auteurs et notamment avec l'écrivaine franco-sénégalaise Fatou Diome avec qui elles ont même réussi à déjeuner. "Nous connaissons de nombreux salons. Sur les Mots Doubs, il y a une vraie qualité d'échange qui est possible avec les auteurs. C'est un vrai plus" explique Sabine. "Je suis fan de Fatou. C'est une belle personne et le feeling est tout de suite passé...". Et des numéros de téléphone se sont même échangés. C'est une des belles histoires du salon.