Rencontre prévue entre Joe Biden et Vladimir Poutine à Genève en juin prochain

Publié le 27/05/2021 - 14:56
Mis à jour le 03/06/2021 - 15:27

Le sommet est prévu le 16 juin 2021 à Genève en Suisse. Ce sera le premier tête-à-tête entre les deux présidents depuis l’élection de Joe Biden.

Genève sera au centre du monde le temps d'un sommet entre le président américain Joe Biden et son homologue russe, Vladimir Poutine.

Ce premier tête-à-tête entre les deux hommes depuis l'arrivée de Joe Biden au pouvoir aura lieu dans la foulée des réunions des dirigeants du G7 et de l'Otan, au Royaume-Uni et en Belgique, qui feront la part belle à l'affichage d'un front commun anti-Moscou.

Le Kremlin a confirmé la tenue du tête-à-tête en mettant en avant les discussions sur la lutte contre la pandémie de coronavirus et "le règlement des conflits régionaux".

Du côté de la Maison Blanche, on souligne qu'aucune percée de taille n'est attendue et que l'objectif est avant tout des rendre les relations entre les deux pays plus "stables et prévisibles".

Joe Biden affiche, depuis son arrivée au pouvoir le 20 janvier, une grande fermeté à l'égard de la Russie, désireux de marquer la rupture avec son prédécesseur Donald Trump, accusé de complaisance à l'égard du maître du Kremlin.

Mais le président démocrate martèle aussi sa volonté de dialogue. S'il promet de punir à nouveau la Russie "si elle continue d'interférer dans notre démocratie", il assure ne pas vouloir "déclencher un cycle d'escalade et de conflit".

L'annonce de ce sommet intervient le jour même où l'opposant russe emprisonné Alexeï Navalny a dit être visé par trois enquêtes criminelles, la pression s'accentuant depuis plusieurs semaines contre son mouvement et ses partisans.

De source américaine, on insiste sur le fait qu'une rencontre avec Vladimir Poutine n'est en aucun cas une récompense pour ce dernier mais la façon la plus efficace de gérer les relations entre les deux pays, qui sont difficiles et devraient le rester.

Belarus, Ukraine, Navalny 

A l'occasion de cette rencontre, Joe Biden entend en particulier évoquer le régime d'Alexandre Loukachenko au Belarus, dont Moscou est le principal soutien.

Le pays est de plus en plus isolé avec l'entrée en vigueur de restrictions contre son espace aérien, en représailles contre Minsk, accusé d'avoir détourné un avion de ligne européen pour arrêter un opposant à bord.

Au pouvoir depuis 1994, le régime d'Alexandre Loukachenko est déjà ciblé par de multiples sanctions occidentales pour avoir durement réprimé un mouvement de contestation inédit qui a vu des dizaines de milliers de personnes défiler dans les rues en 2020 suite à la présidentielle d'août, jugée "truquée" par les Européens.

Toujours de source américaine, on précise que la question du contrôle des armes nucléaires figurera en bonne place dans les discussions. Début février, les Etats-Unis et la Russie ont prolongé le traité de désarmement New Start pour cinq ans.

L'Ukraine, les programmes nucléaire de l'Iran et de la Corée du Nord, l'Arctique, le changement climatique ou encore la Syrie feront également partie des discussions lors de ce sommet.

La semaine dernière, les ministres américain et russe des Affaires étrangères, Antony Blinken et Sergueï Lavrov ont affiché en Islande leur volonté d'apaisement. Côté américain, on a évoqué une discussion "productive", "constructive", "respectueuse" et "honnête".

Fait notable: devant la presse, l'échange est resté courtois -- bien loin du grand déballage qui avait opposé Antony Blinken à son homologue chinois pour leur première rencontre en mars en Alaska.

Le président suisse Guy Parmelin s'est dit "très heureux" que la Suisse accueille ce sommet. "Je forme le voeu que les discussions soient fructueuses pour les deux pays et la communauté internationale", a-t-il tweeté.

La ville de Genève avait accueilli, en 1985, un sommet entre le président américain Ronald Reagan et le dirigeant soviétique Mikhail Gorbachev.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

A l’Assemblée, les ministres plaident pour un arsenal contre le narcotrafic devant une gauche inquiète

Érigée en priorité par le gouvernement, la lutte contre le narcotrafic a commencé à être débattue en commission à l’Assemblée nationale mardi 4 mars 2025 avec une proposition de loi sur laquelle la gauche a émis de nombreuses réserves, notamment au regard des libertés individuelles.

Pour le sénateur Cédric Perrin, “l’Europe doit assumer seule la défense de ses intérêts !”

Mardi 4 mars 2025, le gouvernement a fait devant le Sénat une déclaration portant sur la situation en Ukraine et la situation en Europe. Elle a été suivie d'un débat, sans vote, au cours duquel le sénateur du Territoire de Belfort, Cédric Perrin, également président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, a présenté le point de vue de son groupe politique, Les Républicains.

Fiché S en Haute-Saône : deux sénateurs et le président du département s’insurgent…

Si le président de Conseil départemental de la Haute-Saône a exprimé mercredi 26 février 2025 son soutien au maire de Lure, Éric Houlley, face aux critiques politiciennes suscitées par l’affaire relative à l’hébergement d’un individu fiché S dans un hôtel à Lure, il n’en demeure pas moins qu’il appelle l’Etat à "assumer ses décisions". De leurs côtés, les sénateurs Perrin et Rietmann ont demandé au ministre de l’Intérieur d’accélérer le dossier…

Statue de Jenny d’Héricourt : l’avocate du Mouvement Franche-Comté menace la mairie de Besançon

Le Mouvement Franche-Comté avait adressé une lettre au préfet du Doubs en date du 3 février 2024 pour lui demander de faire annuler par le tribunal administratif le contrat passé par la ville de Besançon avec l'artiste Lili Reynaud-Dewar pour la réalisation de la statue de Jenny d’Héricourt devant être installée le 5 mars prochain place de la Révolution à Besançon. Son avocate menace désormais la mairie.

Municipales 2026 : Matthieu Bloch interpelle François Rebsamen sur l’urgence d’une réforme du statut des élus locaux

Le député du Doubs, Matthieu Bloch, a adressé une question écrite le 24 février 2025 à François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du Territoire, pour souligner l’urgence d’une réforme du statut des élus locaux à l’approche des élections municipales de 2026.

Affaire Bétharram : le “retrait” de François Bayrou demandé par des élus de Bourgogne-Franche-Comté

Une cinquantaine de responsables associatifs et d'élus de Bourgogne-Franche-Comté, dont la présidente socialiste de la région, Marie-Guite Dufay, appellent dans une tribune publiée samedi 22 février 2025 à "la mise en retrait du Premier ministre" François Bayrou suite à l'éclatement de l'affaire Bétharram.

Petite enfance : avec 61% de taux d’occupation, la Ville de Besançon peut encore progresser

En conférence de presse, Claudine Caulet, adjointe en charge de l’Éducation, des écoles et de la restauration à la Ville de Besançon a dressé le bilan des actions entreprises dans le domaine de la petite enfance à la suite du contrôle effectué par la Chambre régionale des comptes. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.36
partiellement nuageux
le 06/03 à 06h00
Vent
0.98 m/s
Pression
1023 hPa
Humidité
68 %