Profitant de cette occasion, le Mouvement Franche-Comté a alors immédiatement fait la proposition culturelle de remplacer la ”place de la Révolution” par la ”place Charles Quint” car trouvant ”complètement surréaliste qu'il n'y ait pas aujourd'hui dans Besançon une seule rue, ni place, au nom de ce grand bienfaiteur de la ville”, précise Jean-Philippe Allenbach, président du MFC.
”Mieux faire connaître l'histoire de la ville"
Or, le Mouvement Franche-Comté vient d’être informé par la Ville que sa proposition était irrecevable car elle ne porterait pas sur ”des dépenses d’investissement”, rapporte le président du Mouvement. Mais pour lui, "ce n'est pas parce qu'une dépense est modeste (simples frais de fabrication et de pose d'une plaque) qu'elle ne constitue pas pour autant un investissement, en l'occurrence culturel car visant à mieux faire connaître l'histoire de la ville et à mettre en valeur tous ceux qui ont directement contribué à sa beauté actuelle et notamment celle de certains de ses bâtiments.”
Une ”censure”
Pour Jean-Philippe Allenbach, il s’agit d’une "censure municipale” par rapport à la proposition du MFC, qui lui paraît d'autant plus étonnante que vouloir changer le nom des rues ”est précisément une des spécificités de ce "wokisme" dont Madame Vignot a publiquement dit apprécier l’idéologie”, écrit-il dans un communiqué, en faisant référence à une interview sur France 3 le 22 novembre 2023. Et d’ajouter : ”C'est d'ailleurs dans cet esprit wokiste qu'elle n'a pas hésité à donner des noms de rues de Besançon à Hannah Arendt, Assia Djebar et Wangari Muta Maathai, trois femmes, certes honorables, mais qui n'ont rien à voir avec Besançon et auxquelles notre ville ne doit rien... Tandis qu'elle doit tant à Charles Quint qui a tant fait pour elle !”, conclut-il.
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En septembre 2016 un article sur le site Atlantico commençait comme ceci : Notre pays est malade de son Histoire. Malade de ne pas la connaître, de ne pas la transmettre, d’être sans cesse tenté de la réécrire pour l’instrumentaliser ; malade, surtout, d’y renoncer par lâcheté et refus de se confronter aux minorités. L’Éducation nationale, dans sa fuite en avant multiculturaliste, multiplie les réformes qui privent nos enfants des repères les plus élémentaires sur l’Histoire de France. Quant aux élites qui nous gouvernent, elles sont prêtes à sacrifier l’amour du drapeau, la Marseillaise et la laïcité sur l’autel du « vivre ensemble »… Extrait de “Désintégration française” de Dimitri Casali, aux éditions JC Lattès (1/2). Mais l’inverse est vrai, l’Histoire de France n’est faite que de mythes ! Vercingétorix d’une Gaule unie formant une seule nation selon les valeurs nationaliste d’un Napoléon III essayant d’assoir sa légitimité. le lieu même où se situe Alésia. Puis viendra Jeanne d’Arc, la poule au pot de ce bon Henri IV (ce qui dit en passant ne nous concerne en aucun lieu, nous Franc-Comtois puisque la Franche-Comté attendra encore 68 ans pour devenir française) le mythe de la France résistante du Général de Gaulle, j’en passe et des meilleurs…. Par contre entre les deux bouts de la lorgnette l’Histoire de nos régions et plus particulièrement de Franche-Comté est mise totalement sous le tapis. Alors grand merci à Monsieur Allenbach et son Mouvement Franche-Comté qui ne font que nous rafraichir la mémoire et nous ouvrir les yeux sur ce que fut le passé glorieux de notre région étouffé entre le jacobinisme exacerbé des “élites” Parisiennes et le wokisme ridicule des néo-bobos urbains de province !