Relance : la France présentera son plan à l’UE sans doute “courant octobre”

La France présentera son plan de relance national à ses partenaires européens « sous doute courant octobre », a indiqué jeudi 3 septembre 2020 le secrétaire d’Etat Clément Beaune, en se disant « optimiste » quant à son approbation, qui permettra de débloquer progressivement 40 milliards de subventions.

Présent jeudi lors de la présentation par Jean Castex du plan de relance de 100 milliards d'euros, M. Beaune a précisé qu'il y aurait "une discussion collective à l'automne sur laquelle je suis confiant et optimiste parce qu'elle sera accompagnée de la présentation de nos réformes économiques et de nos priorités d'investissement". Celle-ci doit intervenir "dans les prochaines semaines, sans doute dans le courant du mois d'octobre".

L'Union européenne a voté en juillet la mobilisation de quelque 750 milliards d'euros, dont 390 milliards de subventions, afin de financer les plans de relance nationaux. Chacun de ces plans doit cependant être évalué par la Commission puis validé à la majorité qualifiée des 27 (55% des pays et 65% de la population).

"Ce n'est pas l'instituteur qui distribue des bons ou des mauvais points: chaque pays construit son plan de relance, on en discute pour coordonner nos priorités", a expliqué M. Beaune, soulignant qu'"aucun pays n'a un droit de véto".

40 milliards de l'Union européenne

Sur les 100 milliards d'euros du plan français, 40 milliards doivent provenir de l'Union européenne. "Il y aura le premier versement dès le début de l'année 2021, nous nous battons pour cela", a assuré M. Beaune.

Bercy avait indiqué de son côté que 10% du montant alloué à la France serait versé "à échéance juin 2021". "Nous avons aussi obtenu que dans les crédits européens, nous puissions financer des dépenses qui sont d'ores et déjà engagées dès maintenant et même celles qui ont été engagées au titre de l'urgence depuis le mois de mars", a souligné M. Beaune.

Dénonçant des "fake news" et "mensonges", le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes a également martelé qu'il n'y avait pas "de facture cachée, il n'y a pas d'impôt européen ou français au titre de la relance".

(AFP)

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