Régionales: Valls se défend de "perturber" la campagne

Publié le 13/11/2015 - 18:06
Mis à jour le 16/04/2019 - 14:59

Le Premier ministre Manuel Valls s’est défendu ce vendredi 13 novembre 2015 à Dijon de « perturber » la campagne des régionales, après avoir soutenu l’hypothèse d’une fusion des listes PS-Les Républicains au second tour de certaines régions pour faire barrage au FN.

 ©
©

Une campagne sans polémiques

"Je ne polémique avec personne et je parle correctement aux gens. Ca ne perturbe en aucun cas les campagnes, et moi-même je serai en campagne régulièrement et dans toutes les régions pour que les socialistes soient fiers de l'action menée à la tête des régions, de l'action menée par le gouvernement, par le président", a estimé Manuel Valls.

Objectif : empêcher le FN de gagner

"On fait campagne au 1er tour, mais s'il y a un 1er tour c'est qu'il y a un second tour", a-t-il indiqué. "Et tout doit être fait pour empêcher le FN d'emporter telle ou telle région". "Et ce message, il ne s'adresse pas qu'à la gauche, il s'adresse aussi à la droite. La gauche n'a jamais pratiqué le ni-ni, la gauche a toujours pris ses responsabilités, pour empêcher l'extrême droite de gagner une collectivité, et la droite devra aussi assumer ses responsabilités devant les Français", a rappelé le Premier ministre. "Moi je le dis de manière extrêmement calme mais avec une très grande détermination. Personne ne m'empêchera de dire ce que je crois pour mon pays. Et la vérité, elle doit s'imposer", a précisé M. Valls.

Un langage de vérité

"Les petites phrases, les insultes, le fait qu'on est pas au niveau, la vulgarité de certains des responsables politiques, les Français n'en veulent plus. Ce qu'ils veulent c'est un langage de vérité et une très grande détermination, et ils peuvent compter sur moi", a-t-il ajouté en réponse aux propos tenus par Martine Aubry dans l'après-midi. La maire de Lille avait réclamé "qu'on nous foute la paix". "On est en train de faire campagne, si on pouvait nous laisser tranquille, ce serait bien et je le redis, comme je le pense profondément, si on voulait faire gagner le Front national, on ne s'y prendrait pas autrement". Selon Martine Aubry évoquer une fusion "c'est mettre la charrue avant les boeufs".

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Lutte contre le trafic de drogue à Besançon : Anne Vignot demande ”un véritable arsenal réglementaire et des moyens humains”

Dans un communiqué du vendredi 17 janvier 2025, la maire de Besançon Anne Vignot réagit à la dernière attaque en date du 15 janvier sur la vitrine d’un barber shop rue Rivotte à Besançon. Très probablement en lien avec le trafic de drogue, la maire dit vouloir s’attaquer au problème complexe international qu’est le narco-trafic avec autre chose que des solutions qu’elle qualifie de ”simplistes”. Explications.

Christophe Grudler accompagne Emmanuel Macron au Liban

Le député européen Christophe Grudeler (Renew Europe – MoDem), rapporteur permanent pour le Liban au sein de son groupe politique Renew Europe, accompagne le président de la République Emmanuel Macron et son représentant personnel Jean-Yves Le Drian lors d’une visite officielle à Beyrouth ce vendredi 17 janvier 2025.

Motion de Censure : pour Myriam El Yassa, le PS reste “dans l’opposition au gouvernement Bayrou”

Dans un communiqué du 16 janvier 2025, la première secrétaire fédérale du Parti socialiste du Doubs réagit à la motion de censure déposée jeudi dernier contre le gouvernement de François Bayrou. Dans celui-ci, elle explique que si le PS appelle à « préserver la démocratie et le dialogue social face aux enjeux du gouvernement Bayrou », il reste cependant « dans l’opposition au gouvernement Bayrou ».

Ludovic Fagaut interpelle la municipalité après les coups de feu rue Rivotte à Besançon

Comme nous vous l’annoncions dans un article ce matin, de nombreux coups de feu ont été tirés dans la nuit de mardi 14 et mercredi 15 janvier 2025 au Rivotte à Besançon. Ludovic Fagaut, président du groupe d’opposition Besançon Maintenant, a souhaité interpeller municipalité sur plusieurs points…

François Bayrou va prononcer son discours de politique générale… à quoi s’attendre ?

C’est une tradition pour les Premiers ministres, mais pas obligatoire : au début de leur exercice, ils prononcent un discours de politique générale devant l’Assemblée nationale qui servira de feuille de route au gouvernement. François Bayrou est très attendu, notamment sur les questions de la réforme des retraites et du budget. Ce discours est prévu ce mardi 14 janvier à 15h00.

L’université de Franche-Comté change de nom : Allenbach appelle Woronoff à revenir sur sa décision

C'est désormais officiel : l'université de Franche-Comté a changé de nom pour se nommer unniversité Louis et Marie Pasteur, comme l'a annoncé la présidente, Macha Woronoff lundi 13 janvier 2025. Un changement qui n'est pas du tout du goût du Mouvement Franche-Comté.

Mobilité, climat, santé, logement, économie… Les voeux d’Anne Vignot pour l’année 2025

Ce vendredi 10 janvier, c’était au tour de la maire de Besançon, présidente de Grand Besançon Métropole et présidente du Centre communal d’action sociale Anne Vignot, de présenter ses voeux pour 2025 lors d’une cérémonie au Palais des sports. Le préfet, les représentants des forces de l’ordre et de l’armée, les élu(e)s du conseil municipal, des élu(e)s départementaux et régionaux ainsi que chefs d’entreprises et des agents municipaux et de l’agglomération, soit les ”forces vives” du territoire étaient présentes.

Entrées payantes à Notre-Dame : à Dijon, Rachida Dati “espère” encore “convaincre” le diocèse

La ministre de la Culture Rachida Dati a dit jeudi toujours "espérer convaincre" le diocèse de Paris de faire payer aux touristes la visite de Notre-Dame, "ce qui permettrait de financer l'ensemble du patrimoine religieux" dont 4.000 édifices sont en péril.

Vidéosurveillance à Besançon dans ”C dans l’air” : Anne Vignot répond à Laurent Croizier

En février 2024, Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, avait promis une contribution de l’Etat à hauteur de 70 % pour toute nouvelle caméra installée à Besançon. Dans l’émission "C dans l’air" diffusée sur France 5 le 4 janvier 2025, Anne Vignot est revenue sur ces propos et a expliqué attendre les financements pour cinq caméras. Laurent Croizier, conseiller municipal, s’est dit ”abasourdi” dans un communiqué, la maire rétorque par un nouveau communiqué pour lui expliquer comment ça marche.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -3.45
ciel dégagé
le 18/01 à 21h00
Vent
1.07 m/s
Pression
1026 hPa
Humidité
90 %