Traditionnellement, la séance d’installation de la nouvelle assemblée régionale a lieu le vendredi suivant le second tour. C’est le doyen d’âge, en l’occurrence Joseph Parrenin, qui ouvrira les débats à 14h30, et la benjamine, Fanny Grandvoinet, qui fera l’appel des 21 conseillers sortants et des 22 nouveaux.
Marie-Guite Dufay sera réélue sans surprise à la tête de la Région par une majorité PS-MRC-Europe Ecologie qui dispose de 27 sièges sur 43 contre 12 à l’UMP et 4 au Front national. C’est au niveau des vice-présidences que le PS et les Verts devront négocier. Au nombre de dix jusqu’à présent, dont deux occupés par des écologistes, il se pourrait, comme le permet la réglementation, que le nombre de vice-présidences passe à douze. Dans ce cas de figure, les Verts en réclameraient évidemment une troisième.
Ce débat avait déjà opposé la majorité du conseil régional lors de la succession de Raymond Forni en 2008. Outre le poids politique que confère ce statut, il ne faut pas oublier de préciser qu’il procure à son titulaire une majoration de 40% de l’indemnité de base de conseiller régional qui est d’environ 1800 €. Alors dix ou douze vice-présidents ? Les deux partis discutent le bout de gras ce mercredi.
Il sera également intéressant de suivre l’arrivée de la nouvelle équipe de l’UMP à la tête de laquelle va sans doute s’installer Alain Joyandet. Le secrétaire d’Etat a dit qu’il siégerait au conseil régional et qu’il céderait la mairie de Vesoul à Alain Chrétien. La députée UMP Françoise Branget, qui fait également son entrée au conseil régional, délaisse quant à elle le conseil municipal de Besançon.