"Nous avons décidé d’être présents au second tour des élections régionales" indique le candidat LREM dans un communiqué. "Nous constatons le refus de la Présidente sortante de constituer un arc politique républicain, préférant le sectarisme d’un accord rétréci avec les communistes et les verts. Ce choix exclura une grande partie des bourguignons francs-comtois".
Tout en disant vouloir rejeter avec force les extrémistes des droites, Denis Thuriot et son équipe a donc pris la décision dans le nuit de se maintenir au second tour, "ainsi que les électeurs en ont décidé".
"Nous rejetons bien évidemment les extrémistes des droites", a également indiqué Denis Thuriot, qui remercie les électeurs "de leur confiance" et les appelle "tous à la plus forte mobilisation le 27 juin pour voter pour des élus et un projet qui rassemblent".
Sa décision intervient après le "refus de la présidente sortante de constituer un arc politique républicain, préférant le sectarisme d'un accord rétréci avec les communistes et les verts", a-t-il précisé, estimant que "ce choix exclura une grande partie des Bourguignons Francs-comtois".
En tête du premier tour avec 26,52% des suffrages, la présidente sortante Marie-Guite Dufay a appelé de ses voeux un large rassemblement à gauche, mais a exclu toute alliance avec LREM malgré les sollicitations répétées du parti présidentiel.
La socialiste a évoqué sa volonté de faire alliance avec la liste EELV de Stéphanie Modde (10,34%). Les deux femmes ont annoncé la tenue d'une conférence de presse commune lundi à Dijon à 14h.
En Bourgogne-Franche-Comté, où l'abstention a été forte (64,57%), le RN emmené par Julien Odoul se place deuxième (23,19%) et le candidat LR, Gilles Platret, troisième (21,04%).
Le vice-président sortant de Bourgogne-Franche-Comté et bras droit de Marie-Dufay dans le Doubs, Patrick Ayache (PS), a réagi à la décision de M. Thuriot lundi matin sur France Bleu Besançon : "Je ne comprends pas et je ne suis pas certain qu'il puisse tenir cela longtemps dans la journée. J'imagine que les arbitrages chez LREM seront rendus au plus haut niveau de l'État. Nous attendons donc du président (Emmanuel) Macron qu'il prenne toutes ses responsabilités (...) pour éviter le risque du Rassemblement national".