Quelle est votre vision pour la Bourgogne Franche-Comté ? Pourquoi vous présentez-vous ?
Ma motivation principale se résume par mon slogan : je souhaite une région qui protège les Bourguignons et les Francs-Comtois. Insécurité, chômage, dégradation de l’environnement, immigration… Il est essentiel aujourd’hui que la région agisse pour protéger ses habitants.
Quels sont les cinq points prioritaires de votre programme ?
Ma première priorité, c’est la sécurité. Mes adversaires me rétorqueront que la sécurité n’est pas une compétence régionale, je crois au contraire qu’elle peut le devenir. Mais surtout, la région a déjà les moyens pour agir contre les violences et l’insécurité : police régionale des transports, soutien à l’équipement des polices municipales, vidéoprotection des lycées, fonds de soutien aux victimes et aux femmes battues… nous le ferons !
Je veux ensuite me battre pour l’emploi. Il y a dans la région plus de 245 000 chômeurs, 4100 emplois industriels ont été détruits en un an. Je veux redonner du travail à 50 000 chômeurs en 2 ans. Pour cela, je mettrai fin aux subventions pour les entreprises qui délocalisent ou ont recours au travail détaché, je doublerai les crédits dédiés à la formation et créer un fonds souverain régional, pour investir dans les entreprises prometteuses et soutenir celles qui sont en difficulté.
Le rééquilibrage territorial me semble par ailleurs essentiel. Les métropoles de la région sont beaucoup trop avantagées, au détriment de nos villages et bourgs moyens, alors que notre région est la plus rurale de France. Dijon a par exemple bénéficié d’un plan de relance de 250 millions d’euros. Je mettrai en place un bouclier rural : quand 1 euro d’argent public sera consacré aux métropoles, 1 euro ira pour la ruralité.
J’agirai également pour la santé. La crise sanitaire a mis en évidence la fragilité de notre système et a durement touché nos compatriotes. La région pourrait agir en matière de santé si elle le voulait : à la tête de la région, j’embaucherai 200 médecins salariés pour soigner dans la ruralité et je financerai des bus médicalisés qui sillonneront les coins les plus reculés de notre région, là où les médecins ne vont plus.
Enfin, je veux préserver notre environnement. Les éoliennes constituent par exemple une pollution visuelle majeure. Elles défigurent nos paysages et sont un danger pour la biodiversité : je prononcerai un moratoire sur leur installation et nous engagerons un démantèlement des éoliennes déjà installées en soutenant des recours. Pour agir réellement et faire pression sur le gouvernement, nous validerons la politique régionale environnementale par référendum.
Comment vous différenciez-vous par rapport aux autres listes ?
Je crois qu’il faut insister sur la solidité et la constance des convictions. Gauche, droite, macronistes, ils ont beaucoup varié, beaucoup promis et au final, au pouvoir, ils n’ont rien fait ou ont trahi.
Au Rassemblement National, nous sommes constants dans notre volonté de servir en priorité le peuple français et nous avons eu raison avant les autres.
Le message de Julien Odoul aux habitants de Bourgogne-Franche-Comté
Je crois que les habitants de notre région le sentent : nous pouvons l’emporter en juin prochain et enfin changer les choses ! Nous sommes la seule liste capable de battre la candidate socialiste sortante Marie-Guite Dufay. La droite de Gilles Platret ne sait plus où elle va et s’allie avec DLF et avec des écologistes de gauche. Je ne parle pas même pas de la liste macroniste qui n’a aucune chance de l’emporter : il faut se mobiliser.