Réforme territoriale : Jean-François Longeot “inquiet” pour les territoires ruraux

S’étant opposé contre l’adoption définitive de la Proposition de la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République) le 16 juillet dernier, le sénateur du Doubs Jean-François Longeot a été reçu le 23 août 2016 au ministère de l’aménagement du territoire pour défendre l’avenir du monde rural.

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La loi NOTRe a déjà suscité de vifs débats autour des communes rurales. Une des causes de l’opposition du Sénateur du Doubs est la division par deux du nombre de Communautés de Communes à compter du 1er janvier 2017.

JF Longeot : "On risque d’assister à une explosion de la fiscalité en milieu rural"

"Cette réforme va confier plus de compétences aux intercommunalités et donc réduire celles des communes. Il est donc à craindre à terme la disparition de la commune, véritable cellule de base de notre démocratie et lieu de proximité privilégié des habitants" déplore-t-il dans un communiqué. Jean-François Longeot dénonce à terme la disparition de la commune. "Ces fusions ne doivent pas se faire à la hussarde, n’importe comment, sans étude ni réflexion suffisante. Ces craintes sont d’autant plus fortes, que l’on risque d’assister à une explosion de la fiscalité en milieu rural, ruralité déjà très affaiblie par des problèmes de désertification médicale, d’accès au numérique et de carte scolaire...?"

Selon lui, de nombreux problèmes verraient le jour tant sur le plan technique qu'administratif pour sa mise en œuvre. Jean-François Longeot avait d'ailleurs soutenu la proposition de loi visant à reporter d’un an le délai d’entrée en vigueur des nouvelles intercommunalités. Celle-ci avait été refusée.

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