Les parents FCPE et PEEP, les élèves, les enseignants et des représentants des agents ont refusé de siéger, "empêchant la tenue du CA". Ce choix est dicté "moins par la situation du lycée Pergaud que par les choix globaux d'implantation des spécialités et options au niveau académique qui conduisent à une rupture de l'égalité territoriale", nous indique-t-on.
Voici la motion déposée concernant les réformes du lycée : :
"Comment ces réformes de l’éducation secondaire et supérieure pourraient-elles résoudre les problèmes de nos élèves ?
La volonté que les groupes de spécialité soient ouverts avec un effectif de 35 nous inquiète particulièrement. Cela va rendre impossible d’offrir toutes les spécialités dans les lycées. Et les solutions alternatives ne sont pas viables : en première, peut-on envisager qu’un élève ait deux, trois ou quatre demi-journées dans un autre lycée que le nôtre au cas où il aurait fait le choix de deux spécialités que nous n’offrons pas ? Et en terminale, est-ce envisageable qu’il fasse 12 heures ailleurs ?
"Des postes risquent d'être perdus"
Des calculs laissent penser que des postes risquent d’être perdus dans bon nombre de matières (8 à 10 % d’heures en moins dans les lycées). Il nous semble difficile de faire plus avec moins.
Les documents de travail du prochain CTA sont des plus alarmants et conduisent à la rupture de l’égalité territoriale (Par exemple : Absence de création de la spécialité Histoire-Géographie et Sciences Politiques à Salins et Champagnole ; Absence de création de la spécialité SVT à Champagnole et SES à Salins).
Ces choix mettent en péril la poursuite d’études des élèves du Jura et plus généralement pour tous les élèves.
Nous affirmons notre refus de ces réformes précipitées, car nous estimons que la construction d’une éducation pour la réussite de chacun nécessite davantage de moyens et de temps de réflexion".
(La FCPE, des représentants des parents d'élève, les représentants des élèves et les représentants des personnels)