Les intermittent.es et précaires qui occupent actuellement 95 lieux culturels fermés en France ont décidé de mener des actions intitulées "Les vendredis de la colère" en réaction au projet de réforme de l'assurance chômage qui entrera en vigueur à partir du 1er juillet 2021.
Le 2 avril, à 10 heures, les occupant.es du CDN de Besançon appellent à un rassemblement devant le Pôle emploi Témis :
"Aujourd'hui, 6 chômeuses et chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés.
La crise sanitaire que nous traversons ne permet pas d'accepter une réforme de l'assurance chômage élaborée sans concertation par le gouvernement.
Cette réforme initiée en début de mandat vise à réaliser 3,9 milliards d'économies sur le dos des précaires. C'est évidemment inacceptable au regard des nombreux plans sociaux qui se profilent. La crise sanitaire et son lot d'incertitude est passée par là.
Depuis mai 2020, 20000 saisonnières, intérimaires, guides conférenciers basculent chaque mois au Rsa.
Les prévisions de l'unedic publiées dans le journal le monde annonce une baisse de 17 % des allocations pour 1million 150mille allocataires.
Nous rappellons que le chômage est un droit acquis par les cotisations.
Nous rappellons que la dette de l'assurance chômage n'est pas imputable aux chômeurs et aux chômeuses.
Nous rappellons que les allocations chômage sont un revenus de complément permettant aux ayant droit de subvenir à une période transitoire.
Nous défendons les droits inconditionnels attachés à la personne. Nombre d'heures travaillées égal zéro donnant droit à un smic pour toutes les personnes qui alternent des périodes d'emploi et de chômage, autrement dit la sécurité sociale du travail." (Communiqué)