Une expérimentation pour "améliorer la gestion des déchets"
L'exploitation des données numériques recueillies grâce au puçage des bacs à ordures et des véhicules de collecte, instauré en 2012 par le Grand Besançon, vise à "optimiser les circuits de collecte", est-il précisé. La phase préparatoire démarrera fin octobre et la phase opérationnel en février-mars 2019.
Une signature a donc été effectuée ce vendredi en présence de Jean-Louis Fousseret, président du Grand Besançon et d'Olivier Sichel, directeur de la Banque des Territoires et directeur adjoint de la Caisse des dépôts accompagné de son équipe.
La Ville de Besançon a été retenue dès 2016 par la Caisse des Dépôts comme l'un des huit sites démonstrateurs "Smart City" pour expérimenter de nouvelles offres. Le maire précise notamment que depuis la mise en place de la redevance incitative les déchets résiduels ont été diminués de 34 %. Il espère d'ailleurs pouvoir, un jour, se "passer de four d'incinération et tout recycler".
Par quoi se traduit ce protocole ?
Il s'agit d'avoir un système d'aide à la constitution des circuits de collecte et d'édition de "road book" ou livre de route tenant compte de contrainte fixe et aléatoire. "Le comportement des habitants a changé. On va donc exploiter ces données recueillies de manière anonyme et faire des choix", précise le président du Grand Besançon. Ce dispositif sera aussi une base pour les évolutions de tarifs possibles.