Rebsamen demande une "réponse politique" à Macron avant la fin du grand  débat

Publié le 01/02/2019 - 08:41
Mis à jour le 01/02/2019 - 08:41

Le maire PS de Dijon François Rebsamen a appelé ce jeudi 31 janvier 2019 Emmanuel Macron à donner une « réponse politique rapide » au mouvement des Gilets Jaunes, sans attendre la fin du grand débat, pour mettre fin aux manifestations tous les samedis.

François Rebsamen © Alexane Alfaro
François Rebsamen © Alexane Alfaro

"Je souhaite une réponse politique rapide. Le débat national est une bonne porte de sortie mais nous n'allons pas attendre fin mars une décision du président de la République en ayant des manifestations tous les samedis", a déclaré M. Rebsamen aux journalistes.

 "Une ou deux décisions annoncées faciliteraient peut-être"

"J'imagine mal, vu l'état de fatigue, d'épuisement des forces de l'ordre, des policiers municipaux, des agents qui assurent la propreté de la ville, comment on pourrait tenir comme cela encore sept, huit ou dix samedis d'affilée", a-t-il poursuivi lors d'une conférence de presse à la préfecture de Côte-d'Or.

"Une ou deux décisions annoncées faciliteraient peut-être" une sortie de crise, a suggéré le maire de la capitale bourguignonne, reconnaissant ne pas avoir la solution. "Le gouvernement a traîné à apporter une réponse fin décembre, il a fallu attendre quasiment un mois", a-t-il critiqué.

"Dijon a été systématiquement le lieu de déroulement d'actions violentes"

"Si on peut renforcer l'arsenal juridique pour aider les policiers et les gendarmes à faire leur travail, je n'y suis jamais opposé" tant que cela se fait "dans le cadre constitutionnel", a aussi indiqué M. Rebsamen, répondant à une question sur le texte de loi "anticasseurs" discuté à l'Assemblée.

Le coût du mouvement pour la ville et la métropole est jusqu'à présent de l'ordre du million d'euros, selon l'élu, une somme qui correspond notamment aux dispositifs de protection, à la réparation des dégâts, au nettoyage ou encore à des exonérations de redevances pour les commerçants.

"Dijon a été systématiquement le lieu de déroulement d'actions violentes" depuis le début du mouvement, selon le préfet Bernard Schmeltz, appelant les manifestants pacifiques à se "désolidariser des casseurs". M. Schmeltz a aussi dénoncé "les agressions verbales et physiques extrêmement violentes contre les policiers et les gendarmes, des insultes, des injures, des jets de pavés, de bouteilles d'acide, de barrières et, la semaine dernière, des jets de récipients contenant des excréments".

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Le Grand Débat 2019

Emmanuel Macron s’adressera aux Français ce mardi soir à 20h00

Emmanuel Macron souhaiterait des référendums d’initiative citoyenne (RIC), réclamés par les « gilets jaunes » mais limités à des sujets locaux, un référendum d’initiative partagée simplifié et une convention citoyenne tirée au sort, selon le projet d’allocution qu’il devait prononcer ce lundi 15 avril 2019. Il s’adressera à la Nation ce mardi soir à 20h00.

Grand débat national : quel bilan pour le Doubs ?

Lancé par le gouvernement depuis le 15 janvier 2019, le Grand débat national a été mené sous plusieurs formes (cahiers de doléances, débats publics ou encore stands mobiles dans les postes et les gares). Il se terminera le 15 mars prochain.  Que peut-on en tirer ? Y a-t-il eu beaucoup de participations dans le Doubs ? Jean-Philippe Setbon, sous-préfet de l’arrondissement de Besançon, secrétaire général de la préfecture du Doubs, nous répond.

Grand Débat national : des stands mobiles installés pendant deux jours à la gare de Besançon

Après les cahiers de doléances installés dans les mairies en France dans le cadre du Grand Débat National (du 15 janvier au 15 mars 2019), c’est au tour de stands mobiles d’être mis en place. Ils sont installés ces 4 et 5 mars 2019 en gare Besançon Viotte. Lieu de passage important à Besançon, la gare compte 7500 clients par jour.

L’Adapei du Doubs s’invite dans le Grand débat national…

À l’occasion du Grand Débat national mené depuis le 15 janvier 2019 dans toutes les communes de France, l’Adapei du Doubs souhaite faire partie du paysage politique et invite au débat sur des questions de citoyenneté et plus précisément sur la place accordée aux personnes en situation de handicap. Plusieurs dates sont prévues dans le département.

Politique

Désengorger les urgences : Laurent Croizier demande à l’ARS une maison médicale de garde près du CHU de Besançon

Dans un courrier en date du 4 février 2025, le député du Doubs Laurent Croizier, demande au directeur général de l’ARS Bourgogne Franche-Comté la création d’une maison médicale de garde à proximité immédiate du CHU de Besançon. Pourquoi ?

Pesticides néonicotinoïdes : les Écologistes de Franche-Comté demandent des comptes aux sénateurs du Doubs

Dans un communiqué, les Écologistes de Franche-Comté ont dénoncé le vote des sénateurs du Doubs du 27 janvier 2025 en faveur du retour des néonicotinoïdes qui s’apparente selon eux à "une trahison environnementale" et invitent les sénateurs à justifier leur décision. 

Budgets : François Bayrou annonce qu’il va recourir au 49.3 pour une " sortie de crise "

Le 49.3 pour une "sortie de crise" : François Bayrou abrégera dès lundi 3 février les débats à l’Assemblée nationale pour "passer à l’adoption" les budgets de l’Etat et, rapidement, celui de la Sécurité sociale a-t-il annoncé dans un entretien à La Tribune Dimanche samedi 1er février 2025. 

À Besançon, la France insoumise réclame “de vraies solutions” contre la criminalité organisée

Face aux derniers événements violents qui révèlent la criminalité organisée autour du narcotrafic à Besançon, La France insoumise propose "des solutions" afin de "garantir le droit à la sûreté de toutes et tous" dans un communiqué du 31 janvier 2025. 

Les artisans boulangers du Doubs reçus à la préfecture pour partager la traditionnelle galette

Une fois de plus et comme le veut la tradition chaque année, l’Union patronale de la boulangerie du Doubs est venue présenter ses voeux au sein de la préfecture de Besançon en remettant la traditionnelle galette au préfet du Doubs Rémi Bastille au cours d’une réception organisée le mardi 28 janvier 2025.

Le sénat a voté pour la réintroduction de pesticides néonicotinoïdes à titre “dérogatoire”

Le Sénat a voté lundi 27 janvier 2025 pour permettre la réintroduction dérogatoire de l’acétamipride, un insecticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe, à titre exceptionnel, pour soulager certaines filières en difficulté. La chambre haute du Parlement, dominée par une alliance droite-centristes, a adopté cette mesure très critiquée dans le cadre d’une proposition de loi visant à "lever les entraves" au métier d’agriculteur, examinée en première lecture.

80 ans de la libération d’Auschwitz, “un avertissement sur les dangers qui nous guettent” selon le PS du Doubs

Le 27 janvier 2025 a marqué le 80e anniversaire de la libération du camp de concentration d'Auschwitz, symbole tragique des crimes nazis et du génocide juif. À cette occasion, la Fédération Doubs du Parti socialiste rend hommage à toutes les victimes de l’Holocauste et rappelle l'importance "de préserver la mémoire de cet événement afin de ne jamais oublier les leçons du passé."

Propos sur le collectif Némésis : EELV Besançon demande que Bruno Retailleau soit exclu du gouvernement

Bien que Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, ait effectué un rétropédalage sur les propos qu'il a tenu après avoir reçu des représentants du groupe Némésis, EELV Besançon a tenu ce 25 janvier 2025 à adresser une lettre ouverte au Premier ministre pour lui demander de l’exclure de son gouvernement.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -2.34
ciel dégagé
le 05/02 à 06h00
Vent
1.02 m/s
Pression
1037 hPa
Humidité
93 %