L’union syndicale commence par dénoncer "les 22 postes supprimés pour notre département" et continue à militer pour "une limitation du nombre d'élèves à 24 maximum pour l’ensemble des classes (et pas seulement GS, CP et CE1 actuellement)" dans le but d’améliorer les conditions d'enseignement et d'apprentissages des élèves.
L’UNSA Éducation reconnait "la baisse de la démographie scolaire du Doubs" mais déplore le fait qu’elle s’accompagne "d'une telle coupe dans les postes d’enseignant" responsable d’après elle du manque de réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) complets pour "répondre aux besoins des élèves et des plus fragiles". Elle alerte également sur le manque de remplaçants et l’absence d’une "véritable politique de scolarisation des élèves en situation de handicap".
Un état "critique"
Pour l’UNSA, "un état critique a été atteint. L’école va mal et ses enseignants aussi" et alerte que les "signes d’une profession qui se porte mal".
Les représentants du personnel concluent leur communiqué en regrettant le fait que "le Ministère ait encore une fois laissé passer l’occasion d’améliorer la qualité du système scolaire dans le Doubs pour les usagers comme pour les professionnels".