"Ni pardon, ni oubli, justice pour Rémi !", "Flics, porcs, assassins !", "26 octobre, crime d'Etat !" telles sont les expressions qui ont été criées lors du rassemblement. Un rassemblement divisé en deux : d'un côté, les "encartés" PCF ou Europe écologie Les Verts, de l'autre, des anononymes, des représentants de Solidaires, des membres de la fédération anarchiste, ainsi que de France Nature Environnement.
Une minute de silence a été observée par la majeure partie du rassemblement après un court discours d'une représentante de Solidaires. En revanche, quelques personnes ont exprimé leur volonté de "faire du bruit" pour dénoncer les circonstances de la mort de Rémi.
Philippe Henry, militant SOS Loue, a clairement exprimé son mécontentement : quant à une "récupération politique d'un accident et du décès de ce jeune homme". "Mais cela est anecdotique, ce qui est d'autant plus préoccupant c'est que sous un gouvernement de gauche, PS seul ou élargi, il y a des choses qu'on ne devrait absolument pas voir. Les bétonneurs ont tout pouvoir dans les conseils généraux et dans les préfectures, il y a des témoignages comme ce que j'ai lu dans maCommune.info qui décrit la situation comme catastrophique avec des séquences de harcélement des gendarmes exercées sur des manifestants. Beaucoup de gens votent à gauche en espérant que la société ne soit plus ça. Ils sont vraiment en faillite sur tous les points" selon lui.