Ce rassemblement s’inscrit dans le cadre de l'appel de la "coordination nationale des mineur.es isolé.es en lutte" aux côtés des collectifs de MNA auto-organisés.
Dans l’appel relayé, la coordination nationale des mineur.es isolé.es en lutte indique "faire face à des conditions indignes, à un abandon institutionnel, et à une politique de discrimination" : "Les évaluations de minorité, loin de nous protéger, sont défaillantes et injustes. Depuis quelques temps, les évaluations de minorité sont de plus en plus souvent négatives, les services départementaux disent que nous ne sommes pas mineurs. Ces évaluations de minorité négatives nous plongent dans une précarité extrême", est-il indiqué.
Selon la coordination, ces évaluations privent les jeunes de "la prise en charge à laquelle tout enfant devrait avoir droit" : "l’accès à l’école, logement, transports, soins de santé. Nos droits sont ignorés".
Les membres de la coordination demandent :
- "Des délais de recours juridiques plus courts?
- L’application de la présomption de minorité* pour garantir une prise?en charge jusqu’à la fin des recours juridiques.?
- l'arrêt du fichier AEM et de la procédure d'évaluation expéditive et?inhumaine?
- L’accès à la scolarité pour tous ceux et celles qui le souhaitent,?afin de construire notre avenir.?
- la restitution de nos documents d'état civil déclarés authentiques par?la Paf après la procédure de recours?
- Un logement digne et adapté pour tous et toutes"