Il est organisé par le Comité de soutien de cette famille et de RESF 25, soutenus par le CDDLE, les syndicats enseignants FSU et SUD Education.
Ils retracent le parcours de Madame Manzambi : « venant de la République Démocratique du Congo (RDC) elle est arrivée seule en France en 2011, suite à l'assassinat de son mari, pour des motifs politiques. Très ébranlée psychiquement, elle obtient un titre de séjour étranger malade, se reconstruit petit à petit. Retrouve la trace de ses 4 enfants restés au pays, trouve un emploi en plus de son allocation d'adulte handicapée et a toutes les conditions exigées par le préfet pour faire venir ses enfants dans le cadre d'un regroupement familial.
Ses enfants arrivent en 2017. L'ainée des enfants, devenue majeure obtient un titre de séjour. Les enfants réussissent très bien leur scolarité (lycée et école primaire) et ont la soif d'apprendre. Ils ont été très peu scolarisés en RDC en l'absence de leur mère.
Comme elle en a le droit (plus de cinq ans en présence régulière en France), Madame Manzambi demande à la préfecture une carte de résident (de dix ans). La préfecture refuse (elle affirme, sans le vérifier, que Madame n'a pas prouvé qu'elle avait des connaissances de français suffisantes. Le français est la langue officielle de RDC qui fait partie de la francophonie. Madame a été scolarisée en français!).
De plus, la Préfecture (OFII) reconnait qu'elle est encore gravement malade, mais affirme qu'elle peut se faire soigner en RDC alors que selon les organisations internationales (données OMS: 1 psychiatre pour 1 million d'habitants contre 140 en France) c'est un des pays d'Afrique dont le système de santé est le plus défaillant (médecins et médicaments). »
Ils se réuniront ce jeudi 27 juin à 17h30 devant la préfecture du Doubs et appellent les citoyens à faire de même.