La Fédération de Chasse met en avant les dégâts tels que l’abroutissement (les chamois broutent les bourgeons et les jeunes pousses) et la destruction de parcelles réservées aux troupeaux et donc à l’élevage. ''Ces arguments sont non étayés et utilisés par les chasseurs pour légitimer leur pratique'' dénonce Humanino. La population de chamois a en effet chuté de 1396 individus en 2023 à 1140 en 2024.
''Quant à l’absence de prédateurs, en particulier dans le Doubs, on ne peut qu’être surpris, car au même moment l’abattage du loup est très largement pratiqué et son éradication est même revendiquée par certains. Et la fédération du Doubs veut aujourd’hui “adapter le statut” du lynx, comme pour le loup, on sait ce que cela veut dire...'' poursuit l'association. ''Abattage des chamois, abattage de leurs prédateurs, où est la logique ?''
Humanino se mobilise avec d'autres associations comme Aspas, Focale pour la Sauvage, le Pôle Grands Prédateurs et One Voice à l'occasion de ce rassemblement devant la Préfecture du Doubs à Besançon.